Selon la dernière enquête sur l’emploi du temps des Marocains, réalisée par le Haut Commissariat au Plan en 2012, ceux-ci consacrent en moyenne, au cours du mois de ramadan, 46 minutes de moins que d’ordinaire à leur travail professionnel (-23%). Cette réduction est de 1h12mn pour les hommes et de 19mn pour les femmes. Cependant, le temps des activités domestiques s’allonge : cet effort supplémentaire est exclusivement supporté par les femmes qui investissent davantage durant ce mois (+47 minutes). Les courses ménagères prennent, elles aussi, plus de temps, notamment dans les villes, et occupent autant les femmes que les hommes.
Le temps consacré au sommeil baisse en moyenne de 37 minutes. La prise des repas prend moins de temps et se caractérise par une forte concentration. Outre leur limitation principalement à deux, les repas habituels changent de plage horaire, d’intensité de présence (des membres du ménage) et de pics de synchronisation. C’est ainsi que 96 % de Marocains adultes prennent leur « Ftour » aux alentours de 20 heures, 54% le « Shour » vers 3 heures et demie, et 29 % le diner à 23 heures environ.
Le temps consacré au sommeil baisse en moyenne de 37 minutes. La prise des repas prend moins de temps et se caractérise par une forte concentration. Outre leur limitation principalement à deux, les repas habituels changent de plage horaire, d’intensité de présence (des membres du ménage) et de pics de synchronisation. C’est ainsi que 96 % de Marocains adultes prennent leur « Ftour » aux alentours de 20 heures, 54% le « Shour » vers 3 heures et demie, et 29 % le diner à 23 heures environ.
La dimension religieuse se renforce pendant les jours du mois sacré vu, d’une part, que les pratiquants deviennent plus nombreux (82% contre 67% pour les autres mois) et, d’autre part, que le volume temporel réservé augmente substantiellement (+59 minutes de plus, soit environ le double des autres mois), notamment chez les hommes (+128%).
La télévision accapare 2h26mn, soit plus d’un quart d’heure comparativement aux autres mois de l’année. Cette activité est plus concentrée le soir (dont le pic important coïncide avec 20h30 où près de 53% des Marocains restent devant leur petit écran) et le matin (35% aux alentours de 3h30mn).
Par ailleurs, les prix ont tendance à réagir significativement aux afflux supplémentaires de demande, exprimés habituellement par les Marocains durant ces occasions.
Par référence aux observations des dernières années, l’appréciation que connaîtraient les prix des produits alimentaires, durant le mois de ramadan en cours, est estimée à 0,6% (cf. figure 2). Les produits qui seraient les plus touchés demeurent les poissons, les œufs et les fruits (représentant 11,4% du panier de la consommation alimentaire). Les prix des poissons devraient, en effet, s’inscrire en hausse de 4% et 4,9% respectivement durant les mois de juin et juillet 2015. L’impact sur les prix des œufs atteindrait 2,2% et 2,8% respectivement. Le prix des fruits, en particulier les agrumes et fruits frais, s’apprécierait presque de la même ampleur.
En revanche, les estimations menées permettent de conclure à la non signification des effets du mois sacré sur 22 produits alimentaires (sur un total de 32, selon la nomenclature de 2006), représentant, en termes de poids, 55,8% de la consommation alimentaire. Ainsi, l’appréciation globale des prix alimentaires, durant chacun des mois chevauchant avec le mois de ramadan 1436, serait cantonnée à 0,3%.
La télévision accapare 2h26mn, soit plus d’un quart d’heure comparativement aux autres mois de l’année. Cette activité est plus concentrée le soir (dont le pic important coïncide avec 20h30 où près de 53% des Marocains restent devant leur petit écran) et le matin (35% aux alentours de 3h30mn).
Par ailleurs, les prix ont tendance à réagir significativement aux afflux supplémentaires de demande, exprimés habituellement par les Marocains durant ces occasions.
Par référence aux observations des dernières années, l’appréciation que connaîtraient les prix des produits alimentaires, durant le mois de ramadan en cours, est estimée à 0,6% (cf. figure 2). Les produits qui seraient les plus touchés demeurent les poissons, les œufs et les fruits (représentant 11,4% du panier de la consommation alimentaire). Les prix des poissons devraient, en effet, s’inscrire en hausse de 4% et 4,9% respectivement durant les mois de juin et juillet 2015. L’impact sur les prix des œufs atteindrait 2,2% et 2,8% respectivement. Le prix des fruits, en particulier les agrumes et fruits frais, s’apprécierait presque de la même ampleur.
En revanche, les estimations menées permettent de conclure à la non signification des effets du mois sacré sur 22 produits alimentaires (sur un total de 32, selon la nomenclature de 2006), représentant, en termes de poids, 55,8% de la consommation alimentaire. Ainsi, l’appréciation globale des prix alimentaires, durant chacun des mois chevauchant avec le mois de ramadan 1436, serait cantonnée à 0,3%.