La transition de la fécondité est le passage d’un niveau de fécondité élevé à une fécondité basse jusqu’à atteindre le taux de remplacement des générations, qui peut être même dépassé. Une fois ce processus amorcé, la baisse a tendance à s’opérer sans interruption. Ce schéma classique, certes vérifié dans le cas de bien de pays, n’est, cependant, pas universellement observé.
Amorce d’une hausse de la fécondité ?
Depuis le début des années soixante la fécondité a considérablement baissé. Elle est passée de 7,20 enfants par femme en 1962 à 3,28 en 1994, à 2,47 en 2004 et à 2,19 en 2010 et a connu une faible hausse, passant à 2,20 enfants par femme en 2014, soit pratiquement une stagnation. En milieu rural, la fécondité a baissé de 6,91 en 1962 à 4,25 en 1994, ensuite à 3,06 en 2004, puis à 2,70 en 2010 et à 2,55 en 2014. Tandis qu’en milieu urbain, elle a baissé respectivement de 7,77 à 2,56, puis 2,05 et 1,80 avant une légère reprise, à 2,01 enfants par femme, enregistrée en 2014.
Toutefois, la baisse a été interrompue, puisque l’indice synthétique de la fécondité révélé par le RGPH 2014 (2,21 enfants) est légèrement supérieur à celui estimé par l’Enquête Nationale Démographique à Passage Répété 2009-2010 (2,19 enfants) suite à un léger accroissement de la fécondité en milieu urbain (1,8 contre 2,01 enfants) (Figure 1).
Depuis le début des années soixante la fécondité a considérablement baissé. Elle est passée de 7,20 enfants par femme en 1962 à 3,28 en 1994, à 2,47 en 2004 et à 2,19 en 2010 et a connu une faible hausse, passant à 2,20 enfants par femme en 2014, soit pratiquement une stagnation. En milieu rural, la fécondité a baissé de 6,91 en 1962 à 4,25 en 1994, ensuite à 3,06 en 2004, puis à 2,70 en 2010 et à 2,55 en 2014. Tandis qu’en milieu urbain, elle a baissé respectivement de 7,77 à 2,56, puis 2,05 et 1,80 avant une légère reprise, à 2,01 enfants par femme, enregistrée en 2014.
Toutefois, la baisse a été interrompue, puisque l’indice synthétique de la fécondité révélé par le RGPH 2014 (2,21 enfants) est légèrement supérieur à celui estimé par l’Enquête Nationale Démographique à Passage Répété 2009-2010 (2,19 enfants) suite à un léger accroissement de la fécondité en milieu urbain (1,8 contre 2,01 enfants) (Figure 1).
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إن انتقال الخصوبة هو مرور من مستوى خصوبة مرتفع نحو آخر منخفض حتى بلوغ مستوى استبدال الأجيال، والذي يمكن تجاوزه أحيانا. بعد انتهاء هذا التطور، يبدأ الانخفاض دون توقف
.وهذا الشكل التقليدي، حقا تأكد في عدد من الدول، غير أنه، لم يلاحظ بشكل شمولي
لقد انخفضت الخصوبة في المغرب بشكل ملحوظ منذ بداية الستينات. فقد انتقلت من 7,2 طفل لكل امرأة سنة 1962 إلى 3,28 سنة 1994، و2,47 سنة 2004 ثم 2,19 سنة 2010، قبل أن تعرف استقرارا نسبي (2,20 طفل لكل امرأة) سنة 2014. في المجال القروي، انخفضت الخصوبة من 6,91 سنة 1962 إلى 4,25 سنة 1994، ثم إلى 3,06 سنة 2004، وبعدها إلى 2,70 سنة 2010 و2,55 سنة 2014. بينما في المجال الحضري، انخفضت على التوالي من 7,77 إلى 2,56، ثم 2,05 و1,80 قبل ارتفاع طفيف إلى 2,01 أطفال لكل امرأة سُجل سنة .2014
غير أن هذا التراجع توقف، لأن المعدل التركيبي للخصوبة المنبثق من الإحصاء العام للسكان والسكنى 2014 (2,21 طفل) هو أكثر بقليل من المعدل المسجل في البحث الوطني الديمغرافي متعدد الزيارات 2009-2010 (2,19 طفل) نظرا للتزايد الطفيف للخصوبة في الوسط الحضري( 1,8 مقابل 2,01 أطفال) (الشكل 1)
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