A cet effet, une nouvelle année de base sous-tend les agrégats des comptes nationaux, en l’occurrence l’année 1998 au lieu de l’ancienne base 1980. Les estimations de la croissance économique en 2006 et les perspectives pour 2007, présentées dans le Budget Economique Prévisionnel, sont ainsi établies selon les structures du nouveau système1.
Suite à cette révision, la croissance du produit intérieur brut (PIB) en terme réel, estimée à 3,1% en moyenne annuelle durant la période 1998-2005, a été réévaluée dans le nouveau système à 3,8%, soit 0,7 point de plus.
De même, l’ensemble des agrégats de la demande finale ont été affectés par cette révision. C’est le cas, notamment, de l’investissement brut, qui représente selon le nouveau système, 26,8% du PIB en moyenne annuelle durant la période 1998-2005 au lieu de 23,7% dans l’ancien système et du taux d’épargne nationale qui se situe à 30,1% du PIB en moyenne annuelle, au lieu de 27%.
La consommation finale des ménages résidents, de son côté, représente 58,8% du PIB au lieu de 61,3% et celle des administrations publiques 18,3% du PIB au lieu de 20%. Cependant, la part des exportations des biens et services est de 28,4% alors que celle des importations représente 32,3% du PIB en moyenne annuelle au cours de la dite période.
Le Haut Commissariat au Plan a publié, au mois d’avril 2006, les comptes nationaux de la nouvelle base pour la période 1998-2003 et au mois d’octobre, les comptes provisoires pour les années 2004 et 2005.
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