L’activité économique se serait légèrement accélérée au premier trimestre 2023, affichant une progression de 3% en variation annuelle, au lieu de +0,3% au cours de la même période de l’année passée. La valeur ajoutée agricole se serait redressée de 2,1% et les autres branches auraient augmenté de 3,1%, sur fond de l’amélioration de la demande extérieure. Au deuxième trimestre 2023, la croissance de l’activité hors agriculture s’améliorerait légèrement, pour s’établir à +3,2% en rythme annuel. Ainsi, et compte tenu d’une hausse de 2,9% de la valeur ajoutée agricole, la croissance économique nationale s’établirait à +3,2%, en rythme annuel, au deuxième trimestre 2023, au lieu de +2% une année auparavant.
Résilience de la croissance économique mondiale face au resserrement des politiques monétaires
Dans un contexte toujours marqué par la poursuite des politiques de resserrement monétaire au niveau international, l’économie mondiale aurait montré une certaine résistance au premier trimestre 2023, favorisée par la résilience plus forte que prévu de la croissance et des marchés de l’emploi dans les principales économies mondiales. Aux Etats-Unis, l’activité aurait connu une progression de 1,7% en variation annuelle, après +0,9% au quatrième trimestre 2022. Le ralentissement de l’inflation, entamé depuis la mi-2022, et l’amélioration des créations d’emploi auraient stimulé la consommation des ménages, malgré le nouveau relèvement du taux directeur de la Fed à 5%. En zone euro, la croissance se serait établie à +1,2%, au lieu de +1,9% au quatrième trimestre 2022. La demande intérieure serait restée modérée dans les pays de la zone, sous l’effet de la poursuite des pertes du pouvoir d’achat des ménages et du renchérissement des charges d’intérêt pour les entreprises. Dans les pays émergents et plus particulièrement en Chine, la consommation se serait ressaisie, depuis l’abandon de la politique zéro-covid, soutenant une accélération de la croissance économique au premier trimestre 2023.
Dans ces conditions, le commerce international de marchandises aurait progressé modérément au premier trimestre 2023, après avoir ralenti le trimestre précédent. Il aurait notamment bénéficié de l’atténuation des tensions sur les chaines d’approvisionnement, particulièrement dans le secteur de l’automobile, et du renforcement de la confiance des entreprises attribuable à une dissipation des craintes relatives à une crise énergétique et au risque élevé de récession. Les dernières enquêtes de conjoncture indiquent une légère reprise de la production manufacturière dans certains pays de la zone euro, notamment en Espagne et en Italie, ainsi que dans certains pays émergents, notamment en Inde, en Turquie et en Chine. Dans la même lignée, la demande mondiale adressée au Maroc aurait connu une hausse de 4% en variation annuelle.
Sur le marché des matières premières et après avoir atteint des pics historiques au premier semestre 2022, les cours mondiaux auraient continué de refluer au premier trimestre 2023, tout en restant néanmoins au-dessus de leurs niveaux d’avant crise sanitaire. Le recul des prix de l’énergie aurait été attribuable à une demande énergétique mondiale moins importante liée, en partie, à la douceur des températures hivernales en Europe ayant contribué à préserver les stocks de gaz et à une offre mondiale de pétrole globalement excédentaire, favorisée par un effet plus limité que prévu des restrictions sur les exportations russes de pétrole. Le cours du baril de Brent se serait, ainsi, établi aux alentours de 81$, au lieu de 99$/baril un an plus tôt, et celui du gaz naturel Europe aurait été divisé par 3 entre le troisième trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, pour atteindre environ 17$/mmbtu. Les cours des produits agricoles auraient, pour leur part, connu une légère accalmie, en particulier ceux des huiles. Malgré l’apaisement relatif des cours internationaux des matières premières, les taux d'inflation seraient restés relativement élevés, atteignant respectivement +8,6% en zone euro et +6,2% aux États-Unis au premier trimestre 2023, après avoir atteint +10% et +7,1% au quatrième trimestre 2022.
Résilience de la croissance économique mondiale face au resserrement des politiques monétaires
Dans un contexte toujours marqué par la poursuite des politiques de resserrement monétaire au niveau international, l’économie mondiale aurait montré une certaine résistance au premier trimestre 2023, favorisée par la résilience plus forte que prévu de la croissance et des marchés de l’emploi dans les principales économies mondiales. Aux Etats-Unis, l’activité aurait connu une progression de 1,7% en variation annuelle, après +0,9% au quatrième trimestre 2022. Le ralentissement de l’inflation, entamé depuis la mi-2022, et l’amélioration des créations d’emploi auraient stimulé la consommation des ménages, malgré le nouveau relèvement du taux directeur de la Fed à 5%. En zone euro, la croissance se serait établie à +1,2%, au lieu de +1,9% au quatrième trimestre 2022. La demande intérieure serait restée modérée dans les pays de la zone, sous l’effet de la poursuite des pertes du pouvoir d’achat des ménages et du renchérissement des charges d’intérêt pour les entreprises. Dans les pays émergents et plus particulièrement en Chine, la consommation se serait ressaisie, depuis l’abandon de la politique zéro-covid, soutenant une accélération de la croissance économique au premier trimestre 2023.
Dans ces conditions, le commerce international de marchandises aurait progressé modérément au premier trimestre 2023, après avoir ralenti le trimestre précédent. Il aurait notamment bénéficié de l’atténuation des tensions sur les chaines d’approvisionnement, particulièrement dans le secteur de l’automobile, et du renforcement de la confiance des entreprises attribuable à une dissipation des craintes relatives à une crise énergétique et au risque élevé de récession. Les dernières enquêtes de conjoncture indiquent une légère reprise de la production manufacturière dans certains pays de la zone euro, notamment en Espagne et en Italie, ainsi que dans certains pays émergents, notamment en Inde, en Turquie et en Chine. Dans la même lignée, la demande mondiale adressée au Maroc aurait connu une hausse de 4% en variation annuelle.
Sur le marché des matières premières et après avoir atteint des pics historiques au premier semestre 2022, les cours mondiaux auraient continué de refluer au premier trimestre 2023, tout en restant néanmoins au-dessus de leurs niveaux d’avant crise sanitaire. Le recul des prix de l’énergie aurait été attribuable à une demande énergétique mondiale moins importante liée, en partie, à la douceur des températures hivernales en Europe ayant contribué à préserver les stocks de gaz et à une offre mondiale de pétrole globalement excédentaire, favorisée par un effet plus limité que prévu des restrictions sur les exportations russes de pétrole. Le cours du baril de Brent se serait, ainsi, établi aux alentours de 81$, au lieu de 99$/baril un an plus tôt, et celui du gaz naturel Europe aurait été divisé par 3 entre le troisième trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, pour atteindre environ 17$/mmbtu. Les cours des produits agricoles auraient, pour leur part, connu une légère accalmie, en particulier ceux des huiles. Malgré l’apaisement relatif des cours internationaux des matières premières, les taux d'inflation seraient restés relativement élevés, atteignant respectivement +8,6% en zone euro et +6,2% aux États-Unis au premier trimestre 2023, après avoir atteint +10% et +7,1% au quatrième trimestre 2022.