Les participants ont eu l’occasion de mesurer les résultats de l’expérience du Maroc où la croissance économique soutenue des années 2000 et une politique active de développement humain ont permis une amélioration des revenus et des conditions de vie de la population, une baisse du chômage et une réduction sensible de la pauvreté et de la vulnérabilité.
A cet égard, l’initiative Nationale pour le Développement Humain initiée par SM Le Roi a été, en particulier, saluée comme une stratégie de nature à inspirer les pays en développement dans les politiques d’amélioration du niveau de vie de leur population.
Les participants ont par ailleurs souligné l’excellence du système marocain de statistique et la grande qualité des études et des analyses présentées, à cette rencontre, par les experts du HCP. La multiplication des enquêtes statistiques et l’élargissement de leurs champs de couverture, l’amélioration continue de leurs méthodes et de leur diffusion et la mise en place d’une comptabilité nationale de plus en plus achevée, autorisent en effet l’élaboration d’études complexes sur le développement et l’évolution des conditions de vie des ménages au Maroc.
Les exposées présentés par les experts marocains et portant sur des analyses temporelles, spatiales et sociales de la répartition des revenus et des dynamiques de la pauvreté et la mise en place de modèles macro et micro-économétriques de simulation de différents scénarios de politiques publiques visant la réduction de la pauvreté et des inégalités mettent en lumière non seulement l’aspect multidimensionnel du développement humain mais aussi la complexité des politiques de développement humain et de lutte contre la pauvreté.
Les richesses de l’outil statistique dont dispose, ainsi, le Maroc et sa capacité analytique contrastent avec la mesure réductrice du progrès par le biais d’un seul indicateur tel que l’indice de développement humain (IDH). La pertinence de cet indice pour décrire, évaluer et, plus encore, prétendre classer le développement humain a été discutée. Outre l’inégale qualité des informations statistique à la base de son élaboration, les participants ont unanimement souligné ses limites et recommandé la nécessité de le revisiter pour le rendre mieux expressif du développement humain.
Les participants attendent des travaux de la Commission Statistique des Nations Unies sur cette question une contribution positive à une meilleure expression statistique du développement humain à l’échelle internationale tenant compte des niveaux et de la qualité des statistiques dans les différents pays en développement.
Dans ce cadre, la Division Statistique des Nations-Unies a relevé que, s’agissant du Maroc, les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), qui sont couverts par une batterie d’indicateurs cernant les différentes dimensions du développement, offrent une image plus complète des performances du pays en matière de développement humain. Cet aspect sera souligné par le rapport décennal sur la réalisation des OMD en cours d’élaboration par les Nations Unies.
Il a été, par ailleurs, convenu que la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi constitue aussi une des sources de remise en cause et de critique analytique de l’IDH. La mobilisation internationale pour donner suite aux recommandations de cette commission est encourageante mais doit prendre en compte les besoins de tous les pays concernés, en particulier les pays en développement. Dans ce cadre, ayant tous les atouts, le Maroc a été invité à rejoindre l’OCDE (le Centre de Développement) pour contribuer à la réflexion sur la conceptualisation d’outils nouveaux pour mesurer le progrès des sociétés.
Par ailleurs, les représentants des organismes internationaux et institutions statistiques partenaires (OCDE, Eurostat, INSEE, IBGE, STATEC, UNSD, ESCWA…) à la réunion de clôture ont conclu :
- si l’IDH est un acquis depuis vingt ans, il n’en demeure pas moins qu’il ne reflète pas complètement ni les différences de développements des sociétés ni celles des systèmes statistiques nationaux. Il doit être amélioré et ne peut, en tout cas, être approprié pour le classement des pays.
- le Maroc est appelé, avec des pays comme le Brésil ou l’Afrique du Sud, à participer à la réflexion menée au sein de la Commission statistique de l’OCDE, avec le soutien de son Centre de Développement, pour développer des instruments alternatifs ou complémentaires de mesure du développement humain et de suivi des progrès.
A cet égard, l’initiative Nationale pour le Développement Humain initiée par SM Le Roi a été, en particulier, saluée comme une stratégie de nature à inspirer les pays en développement dans les politiques d’amélioration du niveau de vie de leur population.
Les participants ont par ailleurs souligné l’excellence du système marocain de statistique et la grande qualité des études et des analyses présentées, à cette rencontre, par les experts du HCP. La multiplication des enquêtes statistiques et l’élargissement de leurs champs de couverture, l’amélioration continue de leurs méthodes et de leur diffusion et la mise en place d’une comptabilité nationale de plus en plus achevée, autorisent en effet l’élaboration d’études complexes sur le développement et l’évolution des conditions de vie des ménages au Maroc.
Les exposées présentés par les experts marocains et portant sur des analyses temporelles, spatiales et sociales de la répartition des revenus et des dynamiques de la pauvreté et la mise en place de modèles macro et micro-économétriques de simulation de différents scénarios de politiques publiques visant la réduction de la pauvreté et des inégalités mettent en lumière non seulement l’aspect multidimensionnel du développement humain mais aussi la complexité des politiques de développement humain et de lutte contre la pauvreté.
Les richesses de l’outil statistique dont dispose, ainsi, le Maroc et sa capacité analytique contrastent avec la mesure réductrice du progrès par le biais d’un seul indicateur tel que l’indice de développement humain (IDH). La pertinence de cet indice pour décrire, évaluer et, plus encore, prétendre classer le développement humain a été discutée. Outre l’inégale qualité des informations statistique à la base de son élaboration, les participants ont unanimement souligné ses limites et recommandé la nécessité de le revisiter pour le rendre mieux expressif du développement humain.
Les participants attendent des travaux de la Commission Statistique des Nations Unies sur cette question une contribution positive à une meilleure expression statistique du développement humain à l’échelle internationale tenant compte des niveaux et de la qualité des statistiques dans les différents pays en développement.
Dans ce cadre, la Division Statistique des Nations-Unies a relevé que, s’agissant du Maroc, les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), qui sont couverts par une batterie d’indicateurs cernant les différentes dimensions du développement, offrent une image plus complète des performances du pays en matière de développement humain. Cet aspect sera souligné par le rapport décennal sur la réalisation des OMD en cours d’élaboration par les Nations Unies.
Il a été, par ailleurs, convenu que la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi constitue aussi une des sources de remise en cause et de critique analytique de l’IDH. La mobilisation internationale pour donner suite aux recommandations de cette commission est encourageante mais doit prendre en compte les besoins de tous les pays concernés, en particulier les pays en développement. Dans ce cadre, ayant tous les atouts, le Maroc a été invité à rejoindre l’OCDE (le Centre de Développement) pour contribuer à la réflexion sur la conceptualisation d’outils nouveaux pour mesurer le progrès des sociétés.
Par ailleurs, les représentants des organismes internationaux et institutions statistiques partenaires (OCDE, Eurostat, INSEE, IBGE, STATEC, UNSD, ESCWA…) à la réunion de clôture ont conclu :
- si l’IDH est un acquis depuis vingt ans, il n’en demeure pas moins qu’il ne reflète pas complètement ni les différences de développements des sociétés ni celles des systèmes statistiques nationaux. Il doit être amélioré et ne peut, en tout cas, être approprié pour le classement des pays.
- le Maroc est appelé, avec des pays comme le Brésil ou l’Afrique du Sud, à participer à la réflexion menée au sein de la Commission statistique de l’OCDE, avec le soutien de son Centre de Développement, pour développer des instruments alternatifs ou complémentaires de mesure du développement humain et de suivi des progrès.