Introduction
Il n’est pas possible d’étudier le bien être d’une population sans évoquer son état de santé. Celui-ci peut être appréhendé à travers trois niveaux : le premier a trait aux facteurs d’exposition aux risques de maladies, d’handicap et de déficience regroupant des déterminants génétiques, environnementaux, socioéconomiques, interagissant avec les comportements individuels.
Le deuxième niveau concerne l’étude des conséquences de cette exposition, et a pour objet l’étude de la morbidité qu’elle soit déclarée / ressentie ou diagnostiquée.
Enfin, le troisième niveau analyse les résultats finaux du processus d’exposition aux infections à travers l’intensité et la distribution de la mortalité. Il vise, en quelque sorte à évaluer le rendement du système de santé, à travers ses actions de prévention et de soins octroyés. C’est à travers l’analyse de ces trois niveaux qu’on peut parvenir à une meilleure évaluation de la santé de la population.
Toutefois, par manque de données, les analystes ne parviennent pas le plus souvent à tenir compte de toutes ces dimensions. Généralement, pour mesurer les progrès ou les reculs en matière de santé, des bilans ou « tableaux de bords » détaillés sont quelques fois présentés donnant lieu à des rapports volumineux. A titre d’exemple, l’OMS, dans son rapport sur la santé dans le monde de 2009, présente un tableau de bord regroupant 19 indicateurs.
Toutefois, ne sont retenus le plus souvent qu’un indicateur synthétique ou deux pour des comparaisons internationales. Par exemple, l’Indice de Développement Humain (IDH) utilise l’espérance de vie à la naissance (eo) pour sa composante relative à la santé; l'Organisation Mondiale de la Santé produit des mesures synthétiques de la santé de la population sous forme d'un chiffre unique: l'espérance de vie en bonne santé (ou corrigée de l'incapacité : EVCI) à la naissance.
La présente note se limite à trois indicateurs fréquemment utilisés pour mesurer d’état de santé de la population, à savoir l'espérance de vie à la naissance; la mortalité infantile et infanto-juvénile (indicateurs de classement utilisés par l’UNICEF; et des OMD); et la mortalité maternelle (indicateur des OMD). Elle a pour objectif de donner quelques éléments de réponse aux questions suivantes :
1. Dans quelle mesure les estimations des indicateurs de mortalité, en tant que mesures synthétiques de l’état de santé des populations, sont-elles fiables pour des comparaisons internationales?
2. Que fait le Maroc pour améliorer la précision des estimations des mesures de l’état de santé de sa population?
Il n’est pas possible d’étudier le bien être d’une population sans évoquer son état de santé. Celui-ci peut être appréhendé à travers trois niveaux : le premier a trait aux facteurs d’exposition aux risques de maladies, d’handicap et de déficience regroupant des déterminants génétiques, environnementaux, socioéconomiques, interagissant avec les comportements individuels.
Le deuxième niveau concerne l’étude des conséquences de cette exposition, et a pour objet l’étude de la morbidité qu’elle soit déclarée / ressentie ou diagnostiquée.
Enfin, le troisième niveau analyse les résultats finaux du processus d’exposition aux infections à travers l’intensité et la distribution de la mortalité. Il vise, en quelque sorte à évaluer le rendement du système de santé, à travers ses actions de prévention et de soins octroyés. C’est à travers l’analyse de ces trois niveaux qu’on peut parvenir à une meilleure évaluation de la santé de la population.
Toutefois, par manque de données, les analystes ne parviennent pas le plus souvent à tenir compte de toutes ces dimensions. Généralement, pour mesurer les progrès ou les reculs en matière de santé, des bilans ou « tableaux de bords » détaillés sont quelques fois présentés donnant lieu à des rapports volumineux. A titre d’exemple, l’OMS, dans son rapport sur la santé dans le monde de 2009, présente un tableau de bord regroupant 19 indicateurs.
Toutefois, ne sont retenus le plus souvent qu’un indicateur synthétique ou deux pour des comparaisons internationales. Par exemple, l’Indice de Développement Humain (IDH) utilise l’espérance de vie à la naissance (eo) pour sa composante relative à la santé; l'Organisation Mondiale de la Santé produit des mesures synthétiques de la santé de la population sous forme d'un chiffre unique: l'espérance de vie en bonne santé (ou corrigée de l'incapacité : EVCI) à la naissance.
La présente note se limite à trois indicateurs fréquemment utilisés pour mesurer d’état de santé de la population, à savoir l'espérance de vie à la naissance; la mortalité infantile et infanto-juvénile (indicateurs de classement utilisés par l’UNICEF; et des OMD); et la mortalité maternelle (indicateur des OMD). Elle a pour objectif de donner quelques éléments de réponse aux questions suivantes :
1. Dans quelle mesure les estimations des indicateurs de mortalité, en tant que mesures synthétiques de l’état de santé des populations, sont-elles fiables pour des comparaisons internationales?
2. Que fait le Maroc pour améliorer la précision des estimations des mesures de l’état de santé de sa population?