Ce budget économique prévisionnel se réfère aux résultats des enquêtes trimestrielles et des travaux de suivi et d’analyse de la conjoncture menés par le Haut Commissariat au Plan durant l’année 2009.
Il intègre les effets de relance des dispositions budgétaires de la loi de finances 2010 adoptées par le Parlement, notamment, en matière de fiscalité, d’investissement, de subventions et de recrutement et valorisation des salaires. Il suppose une production céréalière de 70 millions de quintaux durant la campagne agricole 2009/2010.
Par ailleurs, il prend en considération toutes les nouvelles donnes de la conjoncture internationale en 2009 et 2010, en matière de croissance économique, des prix et du commerce. Dans ce contexte la demande mondiale adressée au Maroc serait en hausse de 3% en 2010 après une baisse de 10% en 2009, le cours moyen du pétrole brut atteindrait 76,5$/baril au lieu de 61,5$ en 2009 et la parité euro-dollar se situerait à 1,4 au lieu de 1,3 en 2009.
C’est ainsi que l’économie nationale aurait progressé de 5% en 2009 après la croissance de 5,6% enregistrée en 2008. Ce rythme d’accroissement est le résultat des performances des activités agricoles, en progression de 26,2%, ce qui a largement compensé le ralentissement des activités secondaires et tertiaires qui ont réalisé un rythme d’accroissement de 1,6% en 2009 au lieu de 3,9% en 2008 et 6,2% en 2007.
En 2010, la reprise des activités non agricoles permettrait de dégager une valeur ajoutée en hausse de 5,9%, au lieu de 1,6% en 2009. Le secteur primaire, quant à lui, afficherait une valeur ajoutée en baisse de 5,3%, sous l’effet de la hausse considérable de 26,2% enregistré en 2009. Globalement, l’économie nationale s’accroîtrait de 4,1% en 2010 au lieu de 5% en 2009.
La demande finale intérieure continuerait de contribuer à la croissance économique avec 7 points en 2009 et 5,4 points en 2010. La contribution du commerce extérieur à la croissance qui continuerait à être négative serait, cependant, relativement en amélioration en passant de -5,3 points en 2008 à -2 points en 2009 et à -1,3 point en 2010. De son côté, l’inflation serait maîtrisé en 2010 à 2,3% contre 1% en 2009 et 5,9% en 2008. Au plan des équilibres, le déficit budgétaire passerait de 2,7% du PIB en 2009 à 4% en 2010. La rigidité à la baisse du déficit des finances extérieures de l’ordre de 4,4% du PIB en 2009 et 5,1% en 2010, continuerait à pénaliser les finances extérieures, ce qui pourrait créer des tensions sur le plan du financement de l’économie et appelle des actions pour une plus grande compétitivité du tissu productif national.
Il intègre les effets de relance des dispositions budgétaires de la loi de finances 2010 adoptées par le Parlement, notamment, en matière de fiscalité, d’investissement, de subventions et de recrutement et valorisation des salaires. Il suppose une production céréalière de 70 millions de quintaux durant la campagne agricole 2009/2010.
Par ailleurs, il prend en considération toutes les nouvelles donnes de la conjoncture internationale en 2009 et 2010, en matière de croissance économique, des prix et du commerce. Dans ce contexte la demande mondiale adressée au Maroc serait en hausse de 3% en 2010 après une baisse de 10% en 2009, le cours moyen du pétrole brut atteindrait 76,5$/baril au lieu de 61,5$ en 2009 et la parité euro-dollar se situerait à 1,4 au lieu de 1,3 en 2009.
C’est ainsi que l’économie nationale aurait progressé de 5% en 2009 après la croissance de 5,6% enregistrée en 2008. Ce rythme d’accroissement est le résultat des performances des activités agricoles, en progression de 26,2%, ce qui a largement compensé le ralentissement des activités secondaires et tertiaires qui ont réalisé un rythme d’accroissement de 1,6% en 2009 au lieu de 3,9% en 2008 et 6,2% en 2007.
En 2010, la reprise des activités non agricoles permettrait de dégager une valeur ajoutée en hausse de 5,9%, au lieu de 1,6% en 2009. Le secteur primaire, quant à lui, afficherait une valeur ajoutée en baisse de 5,3%, sous l’effet de la hausse considérable de 26,2% enregistré en 2009. Globalement, l’économie nationale s’accroîtrait de 4,1% en 2010 au lieu de 5% en 2009.
La demande finale intérieure continuerait de contribuer à la croissance économique avec 7 points en 2009 et 5,4 points en 2010. La contribution du commerce extérieur à la croissance qui continuerait à être négative serait, cependant, relativement en amélioration en passant de -5,3 points en 2008 à -2 points en 2009 et à -1,3 point en 2010. De son côté, l’inflation serait maîtrisé en 2010 à 2,3% contre 1% en 2009 et 5,9% en 2008. Au plan des équilibres, le déficit budgétaire passerait de 2,7% du PIB en 2009 à 4% en 2010. La rigidité à la baisse du déficit des finances extérieures de l’ordre de 4,4% du PIB en 2009 et 5,1% en 2010, continuerait à pénaliser les finances extérieures, ce qui pourrait créer des tensions sur le plan du financement de l’économie et appelle des actions pour une plus grande compétitivité du tissu productif national.