L’économie marocaine semble retrouver des taux de croissance relativement soutenus à partir du deuxième trimestre 2009, profitant d’une conjoncture mondiale moins défavorable. La valeur ajoutée non-agricole aurait augmenté, au troisième trimestre 2009, de 3,1% en glissement annuel, contre 0,6% au début de l’année. Ainsi, et compte tenu des effets favorables de la campagne agricole, le PIB aurait progressé de 6,1% au cours du troisième trimestre, après 5,4% réalisée un trimestre plus tôt. Des incertitudes pourraient, toutefois, peser sur les perspectives de croissance pour le restant de l’année. La reprise de la demande extérieure, en particulier celle adressée aux secteurs industriel et touristique, reste liée à l’ampleur et à la vitesse de redémarrage plus ou moins importantes de l’activité chez nos principaux partenaires commerciaux. Il faut également souligner que la dynamique de la demande intérieure serait décisive pour d’autres secteurs, comme la construction et le commerce.
Vers une sortie de récession de l’activité mondiale
L’économie mondiale a récemment montré des signes de stabilisation. La contraction significative de l’activité économique semble arriver à son terme, laissant place à une période de reprise progressive, notamment dans les principaux pays émergents, ainsi que dans un certain nombre de pays avancés. Ainsi, la croissance mondiale est redevenue positive à partir du deuxième trimestre 2009 (+0,6% en variation trimestrielle) et le commerce international des biens s’est beaucoup moins contracté (-2,2%), tiré par les importations des pays émergents (+1,8%).
La sortie de récession semble se confirmer au troisième trimestre 2009. Ainsi, le PIB des Etats-Unis et celui de la zone euro auraient augmenté respectivement de 0,9% et de 0,4%, en variations trimestrielles. Toutefois, le niveau élevé du chômage, la poursuite de la détérioration de l’investissement et l’endettement encore important des entreprises et des ménages laissent présager que la cadence de la reprise devrait rester modeste encore quelques temps. Au total, l’économie mondiale ne se contracterait que de 1,1% en 2009, au lieu de 2,9% prévu au cours de l’été. Le profil de l’inflation resterait dicté par l’évolution des prix énergétiques qui se redresseraient sensiblement d’ici fin 2009. Le taux d’inflation atteindrait, ainsi, -0,4% aux Etats-Unis et 0,3% en zone euro pour l’ensemble de l’année.
Un léger redressement de la demande extérieure
Après quatre trimestres de contraction, la demande mondiale adressée au Maroc s’est légèrement redressée au deuxième trimestre 2009 (+1,2%, en variation trimestrielle). Profitant de cette amélioration, les exportations de biens, corrigées des effets saisonniers, ont repris (+7,3% en variation trimestrielle), après trois trimestres de baisses successives, tout en demeurant en dessous de leur niveau tendanciel.
A l’exception des demi-produits qui accusent une baisse, les autres groupes de produits ont contribué positivement à la variation des exportations, notamment certains biens alimentaires, de consommation et d’équipement industriel. Au second semestre, la relance des économies émergentes, combinée à l’amélioration de l’activité dans les économies avancées, stimuleraient le commerce mondial. Ce mouvement viendrait conforter la reprise de la demande étrangère adressée au Maroc qui atteindrait 2,6% lors de ce semestre.
Les importations de biens, hors effets saisonniers, ont affiché une certaine stabilité au deuxième trimestre (+0,8% en variation trimestrielle), résultant d’une évolution contrastée des principaux produits. Les biens ayant le plus contribué à la hausse des importations sont ceux de première nécessité, tels que les produits énergétiques, en particulier les gasoils et les fuels, et les biens alimentaires, notamment le blé, le maïs et le beurre. En revanche, les demi-produits, les biens de consommation et les biens d’équipement ont affiché des baisses au terme de la même période. Globalement, la hausse des exportations et la quasi-stabilité des importations se sont traduites par une amélioration du taux de couverture de 2,9 points, en variation trimestrielle, pour se situer aux alentours de 47,6%, et un allègement du déficit commercial de 4,5%, au deuxième trimestre 2009.
Légère reprise des activités non-agricoles
Après avoir fortement décélérée à fin 2008 et début 2009, la croissance des activités non-agricoles s’est légèrement redressée au deuxième trimestre, s’établissant à 2%, en rythme annuel. Cette reprise, quoique modeste, traduit un affermissement de la valeur ajoutée des secteurs tertiaires. Les activités secondaires, bien que leur valeur ajoutée se soit légèrement améliorée, se situent toujours dans une phase de ralentissement conjoncturel.
La valeur ajoutée industrielle, hors raffinage, n’a que légèrement progressé au deuxième trimestre 2009 (+0,2%, en variation annuelle), pâtissant d’une demande extérieure peu dynamique. Le taux des capacités non-utilisées a crû de 0,6 point, pour se situer à 23,1%, au cours de la même période. Les importations des demi-produits et des biens d’équipement industriel se sont contractées, au deuxième trimestre, de 27,5% et 12,6%, respectivement, en variations annuelles. A partir du troisième trimestre, l’activité industrielle se serait, quelque peu, accélérée, comme l’illustre la dernière enquête de conjoncture, réalisée par le HCP. Le mouvement de croissance aurait, essentiellement, concerné la production des industries agroalimentaires, chimiques et des minéraux non métalliques.
La situation conjoncturelle du secteur touristique s'est légèrement améliorée, au deuxième trimestre 2009, comme l’atteste la reprise des arrivées des touristes étrangers (+4%, en variation trimestrielle). Quant aux nuitées touristiques, l'ampleur du ralentissement conjoncturel, enclenché mi-2007, s’est progressivement atténuée, avant d’afficher une hausse de 0,9%. Au cours de la deuxième moitié de 2009, le secteur pourrait profiter d'un contexte économique plus propice et de l’ouverture de nouvelles stations balnéaires.
Les activités minières se sont, également améliorées, au deuxième trimestre 2009, profitant d’un rattrapage technique de la production des minerais non-métalliques, après quatre trimestres de baisses continues. En variation annuelle, le recul de la valeur ajoutée du secteur s’est atténué, passant de 46%, au premier trimestre, à 27,1% au deuxième trimestre 2009. En dépit des perspectives encore peu favorables de la demande internationale de fertilisants et de la régression continue de leurs cours, la reprise des activités minières se serait poursuivie au troisième trimestre (le repli de la valeur ajoutée se serait limité à -13,7%, en variation annuelle), favorisée par une accélération de la demande, d’origine locale, en ligne avec le renforcement d’un comportement de stockage, notamment en acide phosphorique.
Essoufflement des activités de la construction et de l’énergie
Le ralentissement des activités de la construction, à l’œuvre depuis fin 2008, s’est poursuivi au cours de la première moitié de 2009. Au vu des déclarations des entreprises, le repli de l’activité et des carnets de commande s’est intensifié au deuxième trimestre. Le rythme de croissance des effectifs employés par le secteur a nettement décéléré au deuxième trimestre 2009, atteignant 1% seulement, en variation trimestrielle, contre 2,9% un trimestre plus tôt. Les industries liées au secteur ont, également, été peu dynamiques, comme en atteste, d'ailleurs, le repli de 0,3% de l’indice de production industrielle des minéraux non-métalliques, au lieu d’une hausse de 4,6% au premier trimestre. Au troisième trimestre 2009, avec un comportement toujours prudent de la demande des particuliers, le rythme de croissance des activités du secteur aurait été plus modéré. Seuls, les travaux publics, profitant de la poursuite des programmes d'infrastructure de base, auraient été mieux orientés. L'on s'attend, globalement, à une évolution annuelle de la valeur ajoutée du secteur proche de 0,8%, pour le troisième trimestre de l’année 2009.
Les activités énergétiques ont, également, ralenti au deuxième trimestre 2009, pâtissant d’une réduction de près de 32%, en variation annuelle, de la production des raffineries, sous l’effet conjugué de la décélération de la demande des activités sectorielles et de l’arrêt de fabrication du gasoil ordinaire. La branche électrique a, de son côté, peu progressé, au regard de sa dynamique de moyen terme. Sa valeur ajoutée n’a augmenté que de 1,4%, en variation annuelle, contre 5,8%, en moyenne, au cours des cinq dernières années. Cette évolution reflète une décélération de la production des centrales thermiques. En revanche, la production des unités hydrauliques, favorisées par les effets de l’excédent pluviométrique, a pratiquement doublé, en comparaison avec la même période de l’année passée, sans pour autant satisfaire totalement la demande intérieure. Ainsi, les importations d’électricité ont affiché une hausse de 12% au cours de la même période.
Poursuite du dynamisme des activités primaires
S’inscrivant dans la dynamique enclenchée au début de cette année, la valeur ajoutée agricole a progressé, au deuxième trimestre 2009, de 27,8% en variation annuelle. Ce mouvement s’est accompagné d’une amélioration de 3% des effectifs employés et d’une contraction des prix des cultures précoces. Les prix de détail à la consommation des céréales se sont infléchis de près de 10,5%, au deuxième trimestre 2009. A l’inverse, les cultures maraîchères, notamment les légumes, dont la production a été tempérée par des réductions des superficies semées suite aux perturbations climatiques, ont vu leurs prix s’accroître de plus de 17%, au cours de la même période.
Au niveau de la pêche côtière, le secteur a rattrapé son retard enregistré jusqu’à avril 2009, grâce à une progression des débarquements des poissons pélagiques, notamment la sardine (84,7%, en glissement annuel). Les fluctuations conjoncturelles des débarquements de ce type de poissons se situent dans une phase ascendante depuis le deuxième trimestre 2008.
Remontée des prix à partir de l’été 2009
Les prix à la consommation, corrigés des variations saisonnières, ont progressé de 0,4% au troisième trimestre, en glissement trimestriel, après s’être inscrits en baisse de 1% un trimestre plus tôt. Le redressement des prix des produits frais, dû à une baisse de l'offre de certains produits de base, l’a emporté sur l'effet désinflationniste induit par la baisse des prix des matières premières. La canicule estivale, plus marquée cette année, d'un côté, et l'apparition de l'insecte tuta absoluta dans les cultures des tomates expliquent, pour une large part, le renchérissement de ces denrées sur le marché local. Quant à l'inflation sous-jacente, elle a stagné lors du troisième trimestre, après une baisse de 0,2% au deuxième trimestre.
Pour plus de détails, se référer à la publication « Point de conjoncture n°17 ».
Vers une sortie de récession de l’activité mondiale
L’économie mondiale a récemment montré des signes de stabilisation. La contraction significative de l’activité économique semble arriver à son terme, laissant place à une période de reprise progressive, notamment dans les principaux pays émergents, ainsi que dans un certain nombre de pays avancés. Ainsi, la croissance mondiale est redevenue positive à partir du deuxième trimestre 2009 (+0,6% en variation trimestrielle) et le commerce international des biens s’est beaucoup moins contracté (-2,2%), tiré par les importations des pays émergents (+1,8%).
La sortie de récession semble se confirmer au troisième trimestre 2009. Ainsi, le PIB des Etats-Unis et celui de la zone euro auraient augmenté respectivement de 0,9% et de 0,4%, en variations trimestrielles. Toutefois, le niveau élevé du chômage, la poursuite de la détérioration de l’investissement et l’endettement encore important des entreprises et des ménages laissent présager que la cadence de la reprise devrait rester modeste encore quelques temps. Au total, l’économie mondiale ne se contracterait que de 1,1% en 2009, au lieu de 2,9% prévu au cours de l’été. Le profil de l’inflation resterait dicté par l’évolution des prix énergétiques qui se redresseraient sensiblement d’ici fin 2009. Le taux d’inflation atteindrait, ainsi, -0,4% aux Etats-Unis et 0,3% en zone euro pour l’ensemble de l’année.
Un léger redressement de la demande extérieure
Après quatre trimestres de contraction, la demande mondiale adressée au Maroc s’est légèrement redressée au deuxième trimestre 2009 (+1,2%, en variation trimestrielle). Profitant de cette amélioration, les exportations de biens, corrigées des effets saisonniers, ont repris (+7,3% en variation trimestrielle), après trois trimestres de baisses successives, tout en demeurant en dessous de leur niveau tendanciel.
A l’exception des demi-produits qui accusent une baisse, les autres groupes de produits ont contribué positivement à la variation des exportations, notamment certains biens alimentaires, de consommation et d’équipement industriel. Au second semestre, la relance des économies émergentes, combinée à l’amélioration de l’activité dans les économies avancées, stimuleraient le commerce mondial. Ce mouvement viendrait conforter la reprise de la demande étrangère adressée au Maroc qui atteindrait 2,6% lors de ce semestre.
Les importations de biens, hors effets saisonniers, ont affiché une certaine stabilité au deuxième trimestre (+0,8% en variation trimestrielle), résultant d’une évolution contrastée des principaux produits. Les biens ayant le plus contribué à la hausse des importations sont ceux de première nécessité, tels que les produits énergétiques, en particulier les gasoils et les fuels, et les biens alimentaires, notamment le blé, le maïs et le beurre. En revanche, les demi-produits, les biens de consommation et les biens d’équipement ont affiché des baisses au terme de la même période. Globalement, la hausse des exportations et la quasi-stabilité des importations se sont traduites par une amélioration du taux de couverture de 2,9 points, en variation trimestrielle, pour se situer aux alentours de 47,6%, et un allègement du déficit commercial de 4,5%, au deuxième trimestre 2009.
Légère reprise des activités non-agricoles
Après avoir fortement décélérée à fin 2008 et début 2009, la croissance des activités non-agricoles s’est légèrement redressée au deuxième trimestre, s’établissant à 2%, en rythme annuel. Cette reprise, quoique modeste, traduit un affermissement de la valeur ajoutée des secteurs tertiaires. Les activités secondaires, bien que leur valeur ajoutée se soit légèrement améliorée, se situent toujours dans une phase de ralentissement conjoncturel.
La valeur ajoutée industrielle, hors raffinage, n’a que légèrement progressé au deuxième trimestre 2009 (+0,2%, en variation annuelle), pâtissant d’une demande extérieure peu dynamique. Le taux des capacités non-utilisées a crû de 0,6 point, pour se situer à 23,1%, au cours de la même période. Les importations des demi-produits et des biens d’équipement industriel se sont contractées, au deuxième trimestre, de 27,5% et 12,6%, respectivement, en variations annuelles. A partir du troisième trimestre, l’activité industrielle se serait, quelque peu, accélérée, comme l’illustre la dernière enquête de conjoncture, réalisée par le HCP. Le mouvement de croissance aurait, essentiellement, concerné la production des industries agroalimentaires, chimiques et des minéraux non métalliques.
La situation conjoncturelle du secteur touristique s'est légèrement améliorée, au deuxième trimestre 2009, comme l’atteste la reprise des arrivées des touristes étrangers (+4%, en variation trimestrielle). Quant aux nuitées touristiques, l'ampleur du ralentissement conjoncturel, enclenché mi-2007, s’est progressivement atténuée, avant d’afficher une hausse de 0,9%. Au cours de la deuxième moitié de 2009, le secteur pourrait profiter d'un contexte économique plus propice et de l’ouverture de nouvelles stations balnéaires.
Les activités minières se sont, également améliorées, au deuxième trimestre 2009, profitant d’un rattrapage technique de la production des minerais non-métalliques, après quatre trimestres de baisses continues. En variation annuelle, le recul de la valeur ajoutée du secteur s’est atténué, passant de 46%, au premier trimestre, à 27,1% au deuxième trimestre 2009. En dépit des perspectives encore peu favorables de la demande internationale de fertilisants et de la régression continue de leurs cours, la reprise des activités minières se serait poursuivie au troisième trimestre (le repli de la valeur ajoutée se serait limité à -13,7%, en variation annuelle), favorisée par une accélération de la demande, d’origine locale, en ligne avec le renforcement d’un comportement de stockage, notamment en acide phosphorique.
Essoufflement des activités de la construction et de l’énergie
Le ralentissement des activités de la construction, à l’œuvre depuis fin 2008, s’est poursuivi au cours de la première moitié de 2009. Au vu des déclarations des entreprises, le repli de l’activité et des carnets de commande s’est intensifié au deuxième trimestre. Le rythme de croissance des effectifs employés par le secteur a nettement décéléré au deuxième trimestre 2009, atteignant 1% seulement, en variation trimestrielle, contre 2,9% un trimestre plus tôt. Les industries liées au secteur ont, également, été peu dynamiques, comme en atteste, d'ailleurs, le repli de 0,3% de l’indice de production industrielle des minéraux non-métalliques, au lieu d’une hausse de 4,6% au premier trimestre. Au troisième trimestre 2009, avec un comportement toujours prudent de la demande des particuliers, le rythme de croissance des activités du secteur aurait été plus modéré. Seuls, les travaux publics, profitant de la poursuite des programmes d'infrastructure de base, auraient été mieux orientés. L'on s'attend, globalement, à une évolution annuelle de la valeur ajoutée du secteur proche de 0,8%, pour le troisième trimestre de l’année 2009.
Les activités énergétiques ont, également, ralenti au deuxième trimestre 2009, pâtissant d’une réduction de près de 32%, en variation annuelle, de la production des raffineries, sous l’effet conjugué de la décélération de la demande des activités sectorielles et de l’arrêt de fabrication du gasoil ordinaire. La branche électrique a, de son côté, peu progressé, au regard de sa dynamique de moyen terme. Sa valeur ajoutée n’a augmenté que de 1,4%, en variation annuelle, contre 5,8%, en moyenne, au cours des cinq dernières années. Cette évolution reflète une décélération de la production des centrales thermiques. En revanche, la production des unités hydrauliques, favorisées par les effets de l’excédent pluviométrique, a pratiquement doublé, en comparaison avec la même période de l’année passée, sans pour autant satisfaire totalement la demande intérieure. Ainsi, les importations d’électricité ont affiché une hausse de 12% au cours de la même période.
Poursuite du dynamisme des activités primaires
S’inscrivant dans la dynamique enclenchée au début de cette année, la valeur ajoutée agricole a progressé, au deuxième trimestre 2009, de 27,8% en variation annuelle. Ce mouvement s’est accompagné d’une amélioration de 3% des effectifs employés et d’une contraction des prix des cultures précoces. Les prix de détail à la consommation des céréales se sont infléchis de près de 10,5%, au deuxième trimestre 2009. A l’inverse, les cultures maraîchères, notamment les légumes, dont la production a été tempérée par des réductions des superficies semées suite aux perturbations climatiques, ont vu leurs prix s’accroître de plus de 17%, au cours de la même période.
Au niveau de la pêche côtière, le secteur a rattrapé son retard enregistré jusqu’à avril 2009, grâce à une progression des débarquements des poissons pélagiques, notamment la sardine (84,7%, en glissement annuel). Les fluctuations conjoncturelles des débarquements de ce type de poissons se situent dans une phase ascendante depuis le deuxième trimestre 2008.
Remontée des prix à partir de l’été 2009
Les prix à la consommation, corrigés des variations saisonnières, ont progressé de 0,4% au troisième trimestre, en glissement trimestriel, après s’être inscrits en baisse de 1% un trimestre plus tôt. Le redressement des prix des produits frais, dû à une baisse de l'offre de certains produits de base, l’a emporté sur l'effet désinflationniste induit par la baisse des prix des matières premières. La canicule estivale, plus marquée cette année, d'un côté, et l'apparition de l'insecte tuta absoluta dans les cultures des tomates expliquent, pour une large part, le renchérissement de ces denrées sur le marché local. Quant à l'inflation sous-jacente, elle a stagné lors du troisième trimestre, après une baisse de 0,2% au deuxième trimestre.
Pour plus de détails, se référer à la publication « Point de conjoncture n°17 ».