L’arrêté des comptes nationaux du premier trimestre 2022 fait ressortir un net ralentissement de la croissance de l’économie nationale se situant à 0,3% au lieu de 2% durant le même trimestre de l’année précédente. Les activités non agricoles ont affiché une augmentation de 2,5% et celles du secteur agricole une baisse de 14,3%.
Tirée par la demande intérieure, cette croissance a été réalisée dans un contexte d’une forte inflation et d’une aggravation du besoin de financement de l’économie nationale.
Net ralentissement de la croissance économique
La valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, s’est contractée de 13,9% au premier trimestre 2022, après avoir enregistré un accroissement de 18,7% le même trimestre de l’année précédente. Cette baisse a résulté du fort repli des valeurs ajoutées de:
Par ailleurs, La valeur ajoutée du secteur tertiaire, a affiché une hausse de 4,4% au cours du premier trimestre 2022 après une baisse de 0,8% durant la même période de l’année précédente. Elle a été marquée par la hausse des activités de :
Et du ralentissement de celles :
Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu, ainsi, une hausse de 2,5% au lieu d’une baisse de 0,1% le même trimestre de l’année précédente.
Dans ces conditions, et tenant compte de la baisse de 0,2% des impôts sur les produits nets des subventions au lieu d’une hausse de 2,4%, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume s’est accru de 0,3% durant le premier trimestre 2022 au lieu de 2% l’année précédente.
Tirée par la demande intérieure, cette croissance a été réalisée dans un contexte d’une forte inflation et d’une aggravation du besoin de financement de l’économie nationale.
Net ralentissement de la croissance économique
La valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, s’est contractée de 13,9% au premier trimestre 2022, après avoir enregistré un accroissement de 18,7% le même trimestre de l’année précédente. Cette baisse a résulté du fort repli des valeurs ajoutées de:
- l’agriculture de 14,3% au lieu d’une hausse de 19,4%;
- la pêche de 7,3% au lieu d’une hausse de 4,5%.
- de l’industrie d’extraction de 4,8% au lieu d’une hausse de 3%;
- des industries manufacturières de 2,4% au lieu d’une baisse de 0,8% ;
- de « Electricité, gaz, eau, assainissement et déchets » de 3,7% au lieu de 1,4% ;
- du bâtiment et travaux publics de 1,8% au lieu d’une hausse de 5,7%.
Par ailleurs, La valeur ajoutée du secteur tertiaire, a affiché une hausse de 4,4% au cours du premier trimestre 2022 après une baisse de 0,8% durant la même période de l’année précédente. Elle a été marquée par la hausse des activités de :
- Hébergement et restauration, avec 25,3% au lieu d’une forte baisse de 27,9% ;
- Transports et entreposage, avec 5,7% au lieu d’un recul de 15,5%;
- Commerce et réparation véhicules, avec 5% au lieu de 0,5%;
- Services rendus par l’Administration publique générale et la sécurité sociale, avec 4,8% au lieu de 4,5%;
Et du ralentissement de celles :
- des services financiers et assurances, à 2,1% au lieu de 2,7%;
Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu, ainsi, une hausse de 2,5% au lieu d’une baisse de 0,1% le même trimestre de l’année précédente.
Dans ces conditions, et tenant compte de la baisse de 0,2% des impôts sur les produits nets des subventions au lieu d’une hausse de 2,4%, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume s’est accru de 0,3% durant le premier trimestre 2022 au lieu de 2% l’année précédente.