Il est à rappeler que les estimations de l’année en cours se font à la lumière de l’évolution des principales grandeurs caractérisant l’environnement international et sur la base des travaux trimestriels de suivi et d’analyse des enquêtes de conjoncture et des comptes arrêtés par la Comptabilité Nationale.
Durant l’année 2007, le contexte mondial se caractériserait par la consolidation de la croissance économique à un taux voisin de 4,9%, légèrement inférieur à celui observé en 2006 (5,4%). La zone Euro, principal partenaire commercial du Maroc, connaîtrait une forte reprise de l’activité, au dessus de son potentiel. La pression continuerait de s'exercer, par ailleurs, sur les marchés pétroliers où le cours moyen pourrait atteindre 66,2$/baril au lieu de 64$ en 2006 et 53,3$ en 2005.
Au plan intérieur, l’économie nationale serait affectée en 2007 par une forte baisse, la production des céréales au terme de la campagne agricole 2006-2007 s’établissant à 20,5 millions de quintaux, au lieu de 93 Millions une année auparavant. La valeur ajoutée primaire serait ainsi en régression de 17,2% en volume et ce, après la croissance de 21% en 2006.
Le recul de l’activité primaire serait toutefois compensé par la consolidation des performances des secteurs non agricoles, notamment les activités secondaires et tertiaires qui s’accroîtraient au taux de 4,7%, respectivement, en 2007.
Dans ce cadre, le secteur du bâtiment et travaux publics continuerait son évolution à un rythme élevé, grâce à la poursuite de la réalisation des grands projets d’infrastructures et des programmes d’habitat social, notamment sous l’effet conjugué d’une demande soutenue des ménages en logements et de conditions de financement favorables.
Les industries de transformation maintiendraient leur essor, soutenu par la vigueur de la demande étrangère et conforté par l’entrée en vigueur des accords de libre échange en 2006, qui a profité notamment aux activités de la chimie, des industries métalliques métallurgiques et électroniques et du textile.
De leur côté, les activités touristiques s’inscriraient globalement dans le prolongement de la tendance à la hausse amorcée depuis plus de cinq années, soutenue par le renforcement des dessertes aériennes nationales et la libéralisation du transport aérien de manière générale.
Les performances des activités non agricoles seraient confortées globalement par le développement continu du secteur des technologies de l’information, alors que les secteurs de l’énergie, des transports et du commerce connaîtraient de légères améliorations.
Compte tenu de ces évolutions sectorielles différenciées, le HCP est en mesure d’estimer le taux de croissance du Produit Intérieur Brut à 1,6% en 2007, soit le même taux que celui retenu dans le budget économique prévisionnel publié au mois de janvier de l’année en cours, sous l’hypothèse d’une mauvaise campagne agricole.
Cette évolution de l’activité économique nationale en 2007, interviendrait dans un environnement caractérisé par une légère hausse des prix par rapport à l’année dernière. Appréhendée par l’indice des prix implicite du PIB, l’inflation augmenterait d’environ 2,6%, au lieu de 2% en 2006. Cette inflation serait plus accentuée sans le soutien de l’Etat à la consommation des produits énergétiques et l’adoption d’une politique monétaire prudente.
Au niveau des emplois du PIB en prix courants, la consommation finale nationale s’accroîtrait de près de 5,8% au lieu de 7% en 2006. Ce ralentissement serait dû, essentiellement, à la baisse de la consommation des ménages résidents suite aux résultats défavorables de la campagne agricole 2006-2007. La consommation des Administrations publiques afficherait, quant à elle, une amélioration de l’ordre de 9,4%, au lieu de 4,6% en 2006.
Parallèlement, les investissements consolideraient leur performance observée au cours des dernières années. La formation brute du capital fixe (FBCF) enregistrerait, ainsi, une hausse de 11,8% contre 10,9% en 2006. L’investissement brut, composé de la FBCF et de la variation des stocks, atteindrait, dès lors, 31,8% du PIB en 2007. Au niveau des échanges extérieurs, les exportations de biens et services (y compris les recettes des voyages) seraient en hausse de près de 12% contre 14,8% en 2006.
Sur le plan du compte de financement, l’épargne nationale atteindrait 34,2% du PIB, soit un taux supérieur à celui de l’investissement, dégageant un excédent prévisionnel de 2,4% du PIB en 2007.
Compte tenu de ces estimations pour l’année 2007, le budget Economique Exploratoire établi par le HCP prévoit une croissance économique de 5,8% en 2008, sur la base des hypothèses suivantes notamment :
* une production céréalière moyenne de 60 millions de quintaux ;
* une consolidation des performances des activités non agricoles avec une maîtrise de l’inflation contenue au niveau de 2,4% ;
* une reconduction de la politique budgétaire de l’Etat en vigueur en 2007.
Il est entendu que ces prévisions sont appelées à être modifiées après l’adoption de la loi de finances par le Parlement, pour prendre en considération les différents changements susceptibles d’affecter les politiques publiques dans les domaines social, économique et financier en 2008.
Durant l’année 2007, le contexte mondial se caractériserait par la consolidation de la croissance économique à un taux voisin de 4,9%, légèrement inférieur à celui observé en 2006 (5,4%). La zone Euro, principal partenaire commercial du Maroc, connaîtrait une forte reprise de l’activité, au dessus de son potentiel. La pression continuerait de s'exercer, par ailleurs, sur les marchés pétroliers où le cours moyen pourrait atteindre 66,2$/baril au lieu de 64$ en 2006 et 53,3$ en 2005.
Au plan intérieur, l’économie nationale serait affectée en 2007 par une forte baisse, la production des céréales au terme de la campagne agricole 2006-2007 s’établissant à 20,5 millions de quintaux, au lieu de 93 Millions une année auparavant. La valeur ajoutée primaire serait ainsi en régression de 17,2% en volume et ce, après la croissance de 21% en 2006.
Le recul de l’activité primaire serait toutefois compensé par la consolidation des performances des secteurs non agricoles, notamment les activités secondaires et tertiaires qui s’accroîtraient au taux de 4,7%, respectivement, en 2007.
Dans ce cadre, le secteur du bâtiment et travaux publics continuerait son évolution à un rythme élevé, grâce à la poursuite de la réalisation des grands projets d’infrastructures et des programmes d’habitat social, notamment sous l’effet conjugué d’une demande soutenue des ménages en logements et de conditions de financement favorables.
Les industries de transformation maintiendraient leur essor, soutenu par la vigueur de la demande étrangère et conforté par l’entrée en vigueur des accords de libre échange en 2006, qui a profité notamment aux activités de la chimie, des industries métalliques métallurgiques et électroniques et du textile.
De leur côté, les activités touristiques s’inscriraient globalement dans le prolongement de la tendance à la hausse amorcée depuis plus de cinq années, soutenue par le renforcement des dessertes aériennes nationales et la libéralisation du transport aérien de manière générale.
Les performances des activités non agricoles seraient confortées globalement par le développement continu du secteur des technologies de l’information, alors que les secteurs de l’énergie, des transports et du commerce connaîtraient de légères améliorations.
Compte tenu de ces évolutions sectorielles différenciées, le HCP est en mesure d’estimer le taux de croissance du Produit Intérieur Brut à 1,6% en 2007, soit le même taux que celui retenu dans le budget économique prévisionnel publié au mois de janvier de l’année en cours, sous l’hypothèse d’une mauvaise campagne agricole.
Cette évolution de l’activité économique nationale en 2007, interviendrait dans un environnement caractérisé par une légère hausse des prix par rapport à l’année dernière. Appréhendée par l’indice des prix implicite du PIB, l’inflation augmenterait d’environ 2,6%, au lieu de 2% en 2006. Cette inflation serait plus accentuée sans le soutien de l’Etat à la consommation des produits énergétiques et l’adoption d’une politique monétaire prudente.
Au niveau des emplois du PIB en prix courants, la consommation finale nationale s’accroîtrait de près de 5,8% au lieu de 7% en 2006. Ce ralentissement serait dû, essentiellement, à la baisse de la consommation des ménages résidents suite aux résultats défavorables de la campagne agricole 2006-2007. La consommation des Administrations publiques afficherait, quant à elle, une amélioration de l’ordre de 9,4%, au lieu de 4,6% en 2006.
Parallèlement, les investissements consolideraient leur performance observée au cours des dernières années. La formation brute du capital fixe (FBCF) enregistrerait, ainsi, une hausse de 11,8% contre 10,9% en 2006. L’investissement brut, composé de la FBCF et de la variation des stocks, atteindrait, dès lors, 31,8% du PIB en 2007. Au niveau des échanges extérieurs, les exportations de biens et services (y compris les recettes des voyages) seraient en hausse de près de 12% contre 14,8% en 2006.
Sur le plan du compte de financement, l’épargne nationale atteindrait 34,2% du PIB, soit un taux supérieur à celui de l’investissement, dégageant un excédent prévisionnel de 2,4% du PIB en 2007.
Compte tenu de ces estimations pour l’année 2007, le budget Economique Exploratoire établi par le HCP prévoit une croissance économique de 5,8% en 2008, sur la base des hypothèses suivantes notamment :
* une production céréalière moyenne de 60 millions de quintaux ;
* une consolidation des performances des activités non agricoles avec une maîtrise de l’inflation contenue au niveau de 2,4% ;
* une reconduction de la politique budgétaire de l’Etat en vigueur en 2007.
Il est entendu que ces prévisions sont appelées à être modifiées après l’adoption de la loi de finances par le Parlement, pour prendre en considération les différents changements susceptibles d’affecter les politiques publiques dans les domaines social, économique et financier en 2008.