Les résultats de cette estimation viennent d’être révisés dans le cadre de l’élaboration des comptes nationaux annuels pour la même année. Ces derniers comptes font ressortir les principaux résultats suivants :
Taux de croissance de 4,9% en 2009
En 2009, l’économie marocaine a marqué un taux de croissance de 4,9% contre 5,6% en 2008. Cette évolution résulte conjointement de :
· la hausse de 30,6% en volume de la valeur ajoutée du secteur agricole (non compris la pêche) au lieu de 16,3% en 2008 ;
· l’augmentation de 1,0% de la valeur ajoutée des autres secteurs d’activité (pris dans leur ensemble) contre 4,1% une année plus tôt ;
· l’accroissement de 4,6% en volume des impôts nets des subventions affectant les produits au lieu de 5% l’année précédente.
C’est ainsi que le taux de croissance du PIB hors agriculture est passé de 4,2% en 2008 à 1,4% en 2009.
Recul des taux de croissance de la consommation finale des ménages et de la FBCF
la croissance économique continue à être tirée par la demande finale intérieure. La contribution de cette dernière y a été, cependant, de 6,8 points en 2009, inférieure à celle de 2008, qui a été de 8,5 points.
Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté en volume de 4% après 6% en 2008, contribuant ainsi de 2,3 points à la croissance du PIB. En revanche, la consommation finale publique a enregistré une hausse plus importante, passant 4,8% en 2008 à 11,2% e 2009. Sa contribution à la croissance du PIB s’est améliorée d’un point, atteignant 1,9 point en 2009.
De son côté, la FBCF a évolué de 2,5% contre 11,5% l’année précédente. Sa contribution à la croissance du PIB n’a été de ce fait que de 0,8 point contre 3,6 points en 2008. Le taux d’investissement (FBCF rapportée au PIB), tout en étant élevé, a baissé de plus de 2 points, passant de 33% à 30,7%.
Forte baisse des échanges extérieurs de biens et services
Les échanges extérieurs de biens et services se sont fortement contractés. En volume, les exportations ont diminué de 13,1% et les importations de 6%. Leur solde a contribué négativement à la croissance du PIB, passant de -2,9 points en 2008 à -1,9 point en 2009.
La diminution des exportations sont en particulier le résultat:
· de la baisse des dépenses des touristes non résidents de 6,8% ;
· du fléchissement des exportations des produits miniers (45,1%), des produits agricoles (13,6%) et de ceux du « textile et habillement » ( 9,4%).
Progression du revenu national brut disponible de 4,6%
A prix courants, le PIB a augmenté de 6,9% en 2009 contre 11,8% une année plus tôt, soit une augmentation du niveau général des prix respectivement de 1,8% et de 5,9%.
Atteignant près de 780 milliards de DH en 2009, le revenu national brut disponible n’a augmenté que de 4,6% contre 10,9% en 2008. Cette évolution est due, compte tenu de la variation que le PIB a connue, à la diminution des revenus extérieurs nets de 22,8% après une hausse de 1,7%. La baisse de ces derniers s’explique essentiellement par la rétraction de 5,4% des recettes des MRE au lieu de 3,5% l’année passée. Ainsi, suite à l’amélioration de la consommation finale nationale de 6,4%, le taux d’épargne nationale brute a atteint 29,2% en 2009 au lieu de 30,4% en 2008.
Par ailleurs, le besoin de financement de l’économie nationale a atteint une proportion de 5% du PIB en 2009 au lieu de 5,2% en 2008.
Taux de croissance de 4,9% en 2009
En 2009, l’économie marocaine a marqué un taux de croissance de 4,9% contre 5,6% en 2008. Cette évolution résulte conjointement de :
· la hausse de 30,6% en volume de la valeur ajoutée du secteur agricole (non compris la pêche) au lieu de 16,3% en 2008 ;
· l’augmentation de 1,0% de la valeur ajoutée des autres secteurs d’activité (pris dans leur ensemble) contre 4,1% une année plus tôt ;
· l’accroissement de 4,6% en volume des impôts nets des subventions affectant les produits au lieu de 5% l’année précédente.
C’est ainsi que le taux de croissance du PIB hors agriculture est passé de 4,2% en 2008 à 1,4% en 2009.
Recul des taux de croissance de la consommation finale des ménages et de la FBCF
la croissance économique continue à être tirée par la demande finale intérieure. La contribution de cette dernière y a été, cependant, de 6,8 points en 2009, inférieure à celle de 2008, qui a été de 8,5 points.
Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté en volume de 4% après 6% en 2008, contribuant ainsi de 2,3 points à la croissance du PIB. En revanche, la consommation finale publique a enregistré une hausse plus importante, passant 4,8% en 2008 à 11,2% e 2009. Sa contribution à la croissance du PIB s’est améliorée d’un point, atteignant 1,9 point en 2009.
De son côté, la FBCF a évolué de 2,5% contre 11,5% l’année précédente. Sa contribution à la croissance du PIB n’a été de ce fait que de 0,8 point contre 3,6 points en 2008. Le taux d’investissement (FBCF rapportée au PIB), tout en étant élevé, a baissé de plus de 2 points, passant de 33% à 30,7%.
Forte baisse des échanges extérieurs de biens et services
Les échanges extérieurs de biens et services se sont fortement contractés. En volume, les exportations ont diminué de 13,1% et les importations de 6%. Leur solde a contribué négativement à la croissance du PIB, passant de -2,9 points en 2008 à -1,9 point en 2009.
La diminution des exportations sont en particulier le résultat:
· de la baisse des dépenses des touristes non résidents de 6,8% ;
· du fléchissement des exportations des produits miniers (45,1%), des produits agricoles (13,6%) et de ceux du « textile et habillement » ( 9,4%).
Progression du revenu national brut disponible de 4,6%
A prix courants, le PIB a augmenté de 6,9% en 2009 contre 11,8% une année plus tôt, soit une augmentation du niveau général des prix respectivement de 1,8% et de 5,9%.
Atteignant près de 780 milliards de DH en 2009, le revenu national brut disponible n’a augmenté que de 4,6% contre 10,9% en 2008. Cette évolution est due, compte tenu de la variation que le PIB a connue, à la diminution des revenus extérieurs nets de 22,8% après une hausse de 1,7%. La baisse de ces derniers s’explique essentiellement par la rétraction de 5,4% des recettes des MRE au lieu de 3,5% l’année passée. Ainsi, suite à l’amélioration de la consommation finale nationale de 6,4%, le taux d’épargne nationale brute a atteint 29,2% en 2009 au lieu de 30,4% en 2008.
Par ailleurs, le besoin de financement de l’économie nationale a atteint une proportion de 5% du PIB en 2009 au lieu de 5,2% en 2008.