Taux de croissance à 2,7% au lieu de 2,2% estimé par le budget économique prévisionnel.
Les résultats obtenus font ressortir un taux de croissance économique de 2,7% en 2007 au lieu de 7,8% en 2006. Il dépasse de 0,5 point les estimations établies par le Haut-commissariat au Plan dans le cadre du budget économique prévisionnel du mois de janvier 2008. Cette évolution résulte conjointement de :
- la baisse de 20,8% en volume de la valeur ajoutée agricole (non compris la pêche), après une hausse de 25,3% en 2006,
- l’augmentation de 6% de celle des autres secteurs d’activité (pris dans leur ensemble), contre 4,7% une année plus tôt,
- la hausse de 10,6% des impôts nets des subventions affectant les produits au lieu de 10,8% l’année précédente.
Taux d’investissement à 31,3% contre 28,1% une année auparavant.
La croissance économique a été tirée principalement par l’investissement. En effet, la FBCF a évolué de 14,3% contre 9,7% l’année précédente. Sa contribution a été, par conséquent, de 4 points de la croissance du PIB, situant ainsi le taux d’investissement à 31,3% au lieu de 28,1% une année plus tôt. Quant à la consommation finale globale, dont la contribution est de 3 points de la croissance du PIB, elle a augmenté de 3,9% contre 5,9% en 2006.
En revanche, les exportations de biens et services ont enregistré un taux d’accroissement de 5,2% en volume au lieu de 11,6% en 2006. Cette situation est due notamment à l’amélioration relative des recettes touristiques de 6,4% largement inférieure à celle enregistrée l’année précédente qui s’élevait à 23,4%. Quant à sa contribution à la croissance économique, elle a été de 1,8 point.
Détérioration des soldes extérieurs
Face aux exportations de biens et services, les importations ont évolué de 15% en volume, contre 14,5% en 2006. Cette progression a conduit à un déficit commercial de biens et services de 56,2 milliards de DH en valeur contre 31,6 milliards en 2006. Le taux de couverture a ainsi marqué un recul de 6,5 points en passant de 86,2% en 2006 à 79,7% en 2007. Par conséquent, ce solde a contribué négativement à la croissance du PIB à hauteur de plus de 4 points.
En terme nominal, le PIB a évolué de 6,6%, contre 9,4% en 2006, entraînant ainsi une variation annuelle du niveau général des prix de 3,9% contre 1,6% l’année précédente. Le revenu national brut disponible a affiché, de son côté, une hausse de l’ordre de 7,4%, au lieu de 9,8% une année auparavant, atteignant plus de 670 milliards de DH en 2007. Cette amélioration résulte de l’évolution du PIB en valeur et de la hausse de 16,9% des revenus extérieurs nets, contre 15,3% en 2006. L’amélioration de ces revenus est due essentiellement à la hausse des recettes des MRE de 15,2% au lieu de 17,4% un an auparavant et du solde du revenu de la propriété (essentiellement les intérêts et les dividendes) en provenance de l’extérieur qui a baissé de 2,3% contre une augmentation de 21,5% en 2006. Ainsi, le taux d’épargne s’est maintenu au même niveau que celui de l’année passée, soit 29,7%.
Au total, les opérations économiques avec l’extérieur se sont soldées par un besoin de financement de la nation de 834 millions de dirhams, soit 0,1% du PIB, après la réalisation depuis 2001 de capacités de financement se situant entre 1,9% et 4,2% du PIB.
Les résultats obtenus font ressortir un taux de croissance économique de 2,7% en 2007 au lieu de 7,8% en 2006. Il dépasse de 0,5 point les estimations établies par le Haut-commissariat au Plan dans le cadre du budget économique prévisionnel du mois de janvier 2008. Cette évolution résulte conjointement de :
- la baisse de 20,8% en volume de la valeur ajoutée agricole (non compris la pêche), après une hausse de 25,3% en 2006,
- l’augmentation de 6% de celle des autres secteurs d’activité (pris dans leur ensemble), contre 4,7% une année plus tôt,
- la hausse de 10,6% des impôts nets des subventions affectant les produits au lieu de 10,8% l’année précédente.
Taux d’investissement à 31,3% contre 28,1% une année auparavant.
La croissance économique a été tirée principalement par l’investissement. En effet, la FBCF a évolué de 14,3% contre 9,7% l’année précédente. Sa contribution a été, par conséquent, de 4 points de la croissance du PIB, situant ainsi le taux d’investissement à 31,3% au lieu de 28,1% une année plus tôt. Quant à la consommation finale globale, dont la contribution est de 3 points de la croissance du PIB, elle a augmenté de 3,9% contre 5,9% en 2006.
En revanche, les exportations de biens et services ont enregistré un taux d’accroissement de 5,2% en volume au lieu de 11,6% en 2006. Cette situation est due notamment à l’amélioration relative des recettes touristiques de 6,4% largement inférieure à celle enregistrée l’année précédente qui s’élevait à 23,4%. Quant à sa contribution à la croissance économique, elle a été de 1,8 point.
Détérioration des soldes extérieurs
Face aux exportations de biens et services, les importations ont évolué de 15% en volume, contre 14,5% en 2006. Cette progression a conduit à un déficit commercial de biens et services de 56,2 milliards de DH en valeur contre 31,6 milliards en 2006. Le taux de couverture a ainsi marqué un recul de 6,5 points en passant de 86,2% en 2006 à 79,7% en 2007. Par conséquent, ce solde a contribué négativement à la croissance du PIB à hauteur de plus de 4 points.
En terme nominal, le PIB a évolué de 6,6%, contre 9,4% en 2006, entraînant ainsi une variation annuelle du niveau général des prix de 3,9% contre 1,6% l’année précédente. Le revenu national brut disponible a affiché, de son côté, une hausse de l’ordre de 7,4%, au lieu de 9,8% une année auparavant, atteignant plus de 670 milliards de DH en 2007. Cette amélioration résulte de l’évolution du PIB en valeur et de la hausse de 16,9% des revenus extérieurs nets, contre 15,3% en 2006. L’amélioration de ces revenus est due essentiellement à la hausse des recettes des MRE de 15,2% au lieu de 17,4% un an auparavant et du solde du revenu de la propriété (essentiellement les intérêts et les dividendes) en provenance de l’extérieur qui a baissé de 2,3% contre une augmentation de 21,5% en 2006. Ainsi, le taux d’épargne s’est maintenu au même niveau que celui de l’année passée, soit 29,7%.
Au total, les opérations économiques avec l’extérieur se sont soldées par un besoin de financement de la nation de 834 millions de dirhams, soit 0,1% du PIB, après la réalisation depuis 2001 de capacités de financement se situant entre 1,9% et 4,2% du PIB.