Aperçu des tendances conjoncturelles
L’économie nationale aurait progressé de 2,4% au troisième trimestre 2023, en variation annuelle, appuyée par une hausse de la valeur ajoutée agricole. Hors agriculture, l’activité aurait évolué au même rythme (+2,4%), tirée principalement par les services non marchands. Au quatrième trimestre 2023, la croissance économique s’établirait à +2,6%, en rythme annuel, profitant d’un rétablissement progressif de la demande intérieure.
Economie mondiale : croissance difficile et tensions inflationnistes toujours persistantes
L’économie mondiale aurait continué de ralentir au troisième trimestre 2023, sur fond de resserrement des politiques monétaire et budgétaire, de l’absorption de l’épargne excédentaire des ménages qui aurait été à la fois dépensée et déflatée, de l’affaiblissement des marges des entreprises et de la poursuite du recul de la production industrielle. La vigueur des services, qui avait soutenu la croissance au premier semestre, se serait amenuisée. Cette détérioration aurait été visible dans toutes les grandes économies ; les indices PMI des directeurs d’achat des services étant en décélération quasi-générale depuis le mois de juillet 2023.
En zone euro, la croissance se serait établie à 0,8% au troisième trimestre 2023, sous l’effet du ralentissement de la demande intérieure. Les dépenses de consommation des ménages se seraient modérées, dans un contexte de maintien des tensions inflationnistes jugées encore élevées et d’un marché de travail peu dynamique. L’investissement se serait, pour sa part, contracté, sur fond d’affaiblissement de la demande, de la remontée du coût du financement externe et de l’incertitude élevée qui aurait pesé sur l’activité des entreprises. Aux Etats-Unis, la croissance de l’activité, quoique plus résiliente, aurait décéléré, passant de +2,5% en variation annuelle, au deuxième trimestre 2023, à +1,9% au troisième trimestre. La consommation des ménages aurait subi l’épuisement progressif de l’épargne excédentaire et l’investissement privé aurait pâti du durcissement des conditions de financement.
La croissance économique des pays émergents, notamment ceux du sud-est asiatique, se serait, également, modérée, en ligne avec le recul des échanges commerciaux avec la Chine. Cette dernière aurait connu un net ralentissement par rapport au trimestre passé. La faiblesse de la demande intérieure, conjuguée aux difficultés persistantes du marché immobilier chinois, auraient continué de pénaliser la croissance, dont le rythme se serait établi à +5,5%, contre +6,6% au deuxième trimestre 2023.
Le ralentissement de la croissance économique mondiale se serait accompagné par un relatif apaisement des tensions inflationnistes, sur fond de décélération des prix des matières premières et de normalisation des chaînes d’approvisionnement. L’inflation sous-jacente aurait, toutefois, persisté, avec le maintien des pressions sur les coûts de production et les marges encore élevées dans certains secteurs. Globalement, l’inflation aux Etats-Unis et en zone euro se serait établie respectivement à +3,4% et +5,2%, en rythmes annuels, au troisième trimestre 2023, au lieu de +4% et +6,2% au deuxième trimestre.
L’économie nationale aurait progressé de 2,4% au troisième trimestre 2023, en variation annuelle, appuyée par une hausse de la valeur ajoutée agricole. Hors agriculture, l’activité aurait évolué au même rythme (+2,4%), tirée principalement par les services non marchands. Au quatrième trimestre 2023, la croissance économique s’établirait à +2,6%, en rythme annuel, profitant d’un rétablissement progressif de la demande intérieure.
Economie mondiale : croissance difficile et tensions inflationnistes toujours persistantes
L’économie mondiale aurait continué de ralentir au troisième trimestre 2023, sur fond de resserrement des politiques monétaire et budgétaire, de l’absorption de l’épargne excédentaire des ménages qui aurait été à la fois dépensée et déflatée, de l’affaiblissement des marges des entreprises et de la poursuite du recul de la production industrielle. La vigueur des services, qui avait soutenu la croissance au premier semestre, se serait amenuisée. Cette détérioration aurait été visible dans toutes les grandes économies ; les indices PMI des directeurs d’achat des services étant en décélération quasi-générale depuis le mois de juillet 2023.
En zone euro, la croissance se serait établie à 0,8% au troisième trimestre 2023, sous l’effet du ralentissement de la demande intérieure. Les dépenses de consommation des ménages se seraient modérées, dans un contexte de maintien des tensions inflationnistes jugées encore élevées et d’un marché de travail peu dynamique. L’investissement se serait, pour sa part, contracté, sur fond d’affaiblissement de la demande, de la remontée du coût du financement externe et de l’incertitude élevée qui aurait pesé sur l’activité des entreprises. Aux Etats-Unis, la croissance de l’activité, quoique plus résiliente, aurait décéléré, passant de +2,5% en variation annuelle, au deuxième trimestre 2023, à +1,9% au troisième trimestre. La consommation des ménages aurait subi l’épuisement progressif de l’épargne excédentaire et l’investissement privé aurait pâti du durcissement des conditions de financement.
La croissance économique des pays émergents, notamment ceux du sud-est asiatique, se serait, également, modérée, en ligne avec le recul des échanges commerciaux avec la Chine. Cette dernière aurait connu un net ralentissement par rapport au trimestre passé. La faiblesse de la demande intérieure, conjuguée aux difficultés persistantes du marché immobilier chinois, auraient continué de pénaliser la croissance, dont le rythme se serait établi à +5,5%, contre +6,6% au deuxième trimestre 2023.
Le ralentissement de la croissance économique mondiale se serait accompagné par un relatif apaisement des tensions inflationnistes, sur fond de décélération des prix des matières premières et de normalisation des chaînes d’approvisionnement. L’inflation sous-jacente aurait, toutefois, persisté, avec le maintien des pressions sur les coûts de production et les marges encore élevées dans certains secteurs. Globalement, l’inflation aux Etats-Unis et en zone euro se serait établie respectivement à +3,4% et +5,2%, en rythmes annuels, au troisième trimestre 2023, au lieu de +4% et +6,2% au deuxième trimestre.