Aperçu des tendances conjoncturelles
L’économie nationale aurait progressé de 2,9% au premier trimestre 2024, en variation annuelle. Malgré l’inflexion à la baisse de la valeur ajoutée agricole, l’activité économique aurait poursuivi son amélioration, tirée principalement par la dynamique des branches secondaires et par l’affermissement continu des services. Au deuxième trimestre 2024, la croissance hors agriculture se maintiendrait, mais la poursuite du repli des activités agricoles ramènerait la croissance de l’économie nationale à +2,7%, en rythme annuel.
Poursuite de la phase de modération de la croissance économique mondiale au début de 2024
L’activité économique mondiale aurait été marquée au début de 2024 par une grande disparité de croissance entre les différentes zones. Aux États-Unis, l'activité économique aurait enregistré une progression de 2,8% en variation annuelle, légèrement inférieure à celle du quatrième trimestre 2023, attribuable notamment au ralentissement de la consommation privée et au tassement des investissements dans le secteur résidentiel. En zone euro, la croissance se serait établie à +0,3% en variation annuelle, après +0,7% au trimestre passé, traduisant un décalage de conjoncture persistant entre les économies de la région. Si l'Espagne et l'Italie devaient continuer de bénéficier de leur dynamique de rattrapage grâce aux programmes budgétaires de relance, l’activité en France et en Allemagne aurait été entravée par les faibles performances de la production industrielle et par l’essoufflement des investissements en logement.
Des disparités de croissance auraient été, également, enregistrées au niveau des pays émergents. Les économies de l’Asie du sud et celles du Moyen-Orient auraient été les plus dynamiques. En Inde, la croissance serait restée soutenue, grâce à d’importants programmes d’investissements publics orientés vers les infrastructures. En Asie émergente hors Chine, les économies auraient bénéficié de la reprise du cycle des semi-conducteurs, alors qu’en Chine, l’activité aurait été confrontée à des problèmes de gestion financière et d’endettement des ménages et des institutions. La croissance chinoise se serait établie à +4,1% au premier trimestre 2024, au lieu +5,3% un trimestre plus tôt.
L’inflation globale aurait continué de ralentir dans la plupart des économies avancées au premier trimestre 2024, mais sa composante sous-jacente aurait moins reflué, à cause de la hausse des prix des services. Les taux d’inflation auraient atteint, au premier trimestre 2024, +3,1% et +2,6% respectivement aux Etats-Unis et en zone euro, au lieu de +3,2% et +2,7% un trimestre plus tôt. L’inflation des biens se serait sensiblement réduite dans la plupart des pays, grâce à la diminution des prix des produits énergétiques et à l’atténuation progressive des goulots d’étranglement au niveau des chaînes d’approvisionnement par rapport aux pics enregistrés pendant les années 2021-2022. L’inflation des services aurait, quant à elle, persisté n’affichant qu’un rythme lent de baisse.
Dans ces conditions, le volume du commerce mondial des marchandises aurait retrouvé un peu de tonus au premier trimestre 2024, soutenu par les importations des économies émergentes et, dans une moindre mesure, par celles des économies avancées. Le dernier baromètre de l’OMC du mois de mars 2024 aurait fait état d’une relative amélioration des commandes à l’exportation, légèrement au-dessus de leur tendance de long terme.
L’économie nationale aurait progressé de 2,9% au premier trimestre 2024, en variation annuelle. Malgré l’inflexion à la baisse de la valeur ajoutée agricole, l’activité économique aurait poursuivi son amélioration, tirée principalement par la dynamique des branches secondaires et par l’affermissement continu des services. Au deuxième trimestre 2024, la croissance hors agriculture se maintiendrait, mais la poursuite du repli des activités agricoles ramènerait la croissance de l’économie nationale à +2,7%, en rythme annuel.
Poursuite de la phase de modération de la croissance économique mondiale au début de 2024
L’activité économique mondiale aurait été marquée au début de 2024 par une grande disparité de croissance entre les différentes zones. Aux États-Unis, l'activité économique aurait enregistré une progression de 2,8% en variation annuelle, légèrement inférieure à celle du quatrième trimestre 2023, attribuable notamment au ralentissement de la consommation privée et au tassement des investissements dans le secteur résidentiel. En zone euro, la croissance se serait établie à +0,3% en variation annuelle, après +0,7% au trimestre passé, traduisant un décalage de conjoncture persistant entre les économies de la région. Si l'Espagne et l'Italie devaient continuer de bénéficier de leur dynamique de rattrapage grâce aux programmes budgétaires de relance, l’activité en France et en Allemagne aurait été entravée par les faibles performances de la production industrielle et par l’essoufflement des investissements en logement.
Des disparités de croissance auraient été, également, enregistrées au niveau des pays émergents. Les économies de l’Asie du sud et celles du Moyen-Orient auraient été les plus dynamiques. En Inde, la croissance serait restée soutenue, grâce à d’importants programmes d’investissements publics orientés vers les infrastructures. En Asie émergente hors Chine, les économies auraient bénéficié de la reprise du cycle des semi-conducteurs, alors qu’en Chine, l’activité aurait été confrontée à des problèmes de gestion financière et d’endettement des ménages et des institutions. La croissance chinoise se serait établie à +4,1% au premier trimestre 2024, au lieu +5,3% un trimestre plus tôt.
L’inflation globale aurait continué de ralentir dans la plupart des économies avancées au premier trimestre 2024, mais sa composante sous-jacente aurait moins reflué, à cause de la hausse des prix des services. Les taux d’inflation auraient atteint, au premier trimestre 2024, +3,1% et +2,6% respectivement aux Etats-Unis et en zone euro, au lieu de +3,2% et +2,7% un trimestre plus tôt. L’inflation des biens se serait sensiblement réduite dans la plupart des pays, grâce à la diminution des prix des produits énergétiques et à l’atténuation progressive des goulots d’étranglement au niveau des chaînes d’approvisionnement par rapport aux pics enregistrés pendant les années 2021-2022. L’inflation des services aurait, quant à elle, persisté n’affichant qu’un rythme lent de baisse.
Dans ces conditions, le volume du commerce mondial des marchandises aurait retrouvé un peu de tonus au premier trimestre 2024, soutenu par les importations des économies émergentes et, dans une moindre mesure, par celles des économies avancées. Le dernier baromètre de l’OMC du mois de mars 2024 aurait fait état d’une relative amélioration des commandes à l’exportation, légèrement au-dessus de leur tendance de long terme.