Cette croissance a été porteuse de création de richesses, de réduction de la pauvreté et d’amélioration des revenus. Elle a cependant été aussi accompagnée d’une dégradation croissante des actifs naturels, a permis la spéculation effrénée d’une sphère financière surdimensionnée par rapport à l’économie réelle, a accru l’endettement des Etats et des ménages et a suscité une montée quasi générale des inégalités sociales et territoriales et du sentiment de frustration des classes moyennes.
Dans ce cadre, la plupart les pays en développement ont pu relativement amorcer la modernisation de leurs structures économiques et sociales, accroitre leur part dans le commerce international et améliorer les conditions de vie de leurs populations. Quelques uns parmi ces pays, cumulant dimension démographique, ressources naturelles et actifs financiers, concourent aujourd’hui à l’émergence de cette nouvelle géographie économique du monde où les pôles de croissance se sont déplacés vers les pays du sud, africains, américains et asiatiques, ouvrant aux économies de ces régions de nouvelles opportunités de diversification de leurs activités et de leurs échanges.
De leur côté, les pays développés, lieu épicentral de la crise internationale actuelle s’engagent aujourd’hui dans une stratégie de rupture progressive avec leur modèle de croissance tirée par la consommation. Ils investissent ainsi dans les sources sectorielles et technologiques de la compétitivité et des profits de l’après crise. Le nouveau modèle de croissance économique, aujourd’hui émergent dans ces pays, demain hégémonique à l’échelle internationale, intègre la préservation des actifs naturels, le développement de la recherche scientifique et des applications technologiques pour améliorer les conditions de vie matérielle et culturelle des populations et la reconstruction des bases d’une cohésion sociale durable.
C’est dans ce contexte que tous les pays, tout en procédant à un ajustement de leurs politiques publiques pour faire face, dans l’immédiat, aux réalités nées de la crise mondiale, amorcent par des réformes de structure la transition vers le nouveau modèle de croissance de demain et ce, au prix très souvent d’une reconsidération rigoureuse de leurs politiques budgétaire, monétaire, voire sociale.
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Dans ce cadre, la plupart les pays en développement ont pu relativement amorcer la modernisation de leurs structures économiques et sociales, accroitre leur part dans le commerce international et améliorer les conditions de vie de leurs populations. Quelques uns parmi ces pays, cumulant dimension démographique, ressources naturelles et actifs financiers, concourent aujourd’hui à l’émergence de cette nouvelle géographie économique du monde où les pôles de croissance se sont déplacés vers les pays du sud, africains, américains et asiatiques, ouvrant aux économies de ces régions de nouvelles opportunités de diversification de leurs activités et de leurs échanges.
De leur côté, les pays développés, lieu épicentral de la crise internationale actuelle s’engagent aujourd’hui dans une stratégie de rupture progressive avec leur modèle de croissance tirée par la consommation. Ils investissent ainsi dans les sources sectorielles et technologiques de la compétitivité et des profits de l’après crise. Le nouveau modèle de croissance économique, aujourd’hui émergent dans ces pays, demain hégémonique à l’échelle internationale, intègre la préservation des actifs naturels, le développement de la recherche scientifique et des applications technologiques pour améliorer les conditions de vie matérielle et culturelle des populations et la reconstruction des bases d’une cohésion sociale durable.
C’est dans ce contexte que tous les pays, tout en procédant à un ajustement de leurs politiques publiques pour faire face, dans l’immédiat, aux réalités nées de la crise mondiale, amorcent par des réformes de structure la transition vers le nouveau modèle de croissance de demain et ce, au prix très souvent d’une reconsidération rigoureuse de leurs politiques budgétaire, monétaire, voire sociale.
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