Les rapports traditionnels que les ruraux ont longtemps entretenu avec la terre ont subi de profondes modifications à cause de la sécheresse, le morcellement des terrains, la mainmise des urbains sur les terres agricoles, l’augmentation du nombre des ruraux sans terre, l’irrigation, la mécanisation, etc. De ce fait, un nombre important de la population des zones dites « bour » est candidat au départ.
L’armature urbaine devient de plus en plus dense, le taux d’urbanisation ne cesse d’augmenter, le tissu urbain de se dilater et de se diversifier. La société urbaine est devenue complexe et l’économie urbaine se trouve incapable, à elle seule, d’assurer l’emploi et les ressources pour toute la population. Ainsi, plusieurs problèmes émergent se rapportant à la maîtrise de l’espace urbain, à sa gestion et à son équipement.
En raison de ce dysfonctionnement des espaces, les formes de mobilités spatiales se diversifient et s’accentuent. Quoique l’exode rural demeure un flux migratoire important, on constate l’amplification des migrations interurbaines aussi bien ascendantes que descendantes. Ces déplacements, tout particulièrement la mobilité interurbaine, sont significatifs pour le passage à une transition de la mobilité spatiale.
Pour comprendre ces changements économiques, culturels et socio-spatiaux, le Centre d’Etudes et de Recherches Démographiques relevant du Ministère de la Prévision Economique et du Plan a réalisé une étude sur la dynamique des villes et le développement rural.
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Chapitre 1: Transition démographique - Transition urbaine (392.8 Ko)
Chapitre 2: Dynamique urbaine au Maroc et bassins migratoires des principales villes (1.2 Mo)
Chapitre 3:Villes moyennes:pôles de développement et de décongestionnement des grandes villes (321.78 Ko)
Chapitre 4:La gestion de l'espace urbain au Maroc entre les logiques administratives et les logiques des populations (193.77 Ko)