Dans un contexte de fort recul de la croissance et du commerce mondial, l’économie nationale se serait contractée de 13,8% au deuxième trimestre 2020, après une hausse de 0,1% au trimestre précédent, sous l’effet d’une baisse de 14,4% de la valeur ajoutée non-agricole et d’un repli de 6,1% de celle de l’agriculture. Au troisième trimestre 2020, la baisse de la valeur ajoutée hors agriculture s’atténuerait progressivement avec la reprise des activités du commerce, du transport et des industries manufacturières, s’établissant à -4,1%. Compte tenu d’un abaissement de 5,9% de la valeur ajoutée agricole, l’activité économique régresserait de 4,6%, au lieu d’une hausse de 2,4% au troisième trimestre 2019.
Contraction généralisée et sans précédent de l’économie mondiale au deuxième trimestre 2020
Le choc provoqué par la pandémie du COVID-19 et les mesures de confinement et d’arrêts d’activités prises par différents pays auraient significativement affecté l’économie et le commerce à l’échelle mondiale au cours du deuxième trimestre 2020. Avec une ampleur bien supérieure à celle de la crise financière de 2008-2009, ils auraient impacté négativement aussi bien l’offre que la demande, ramenant les ménages et les entreprises à adopter des comportements prudents concernant leur épargne et leur investissement.
La pandémie aurait, également, entrainé une forte baisse des prix des matières premières et un durcissement des conditions financières.
Le choc provoqué par la pandémie du COVID-19 et les mesures de confinement et d’arrêts d’activités prises par différents pays auraient significativement affecté l’économie et le commerce à l’échelle mondiale au cours du deuxième trimestre 2020. Avec une ampleur bien supérieure à celle de la crise financière de 2008-2009, ils auraient impacté négativement aussi bien l’offre que la demande, ramenant les ménages et les entreprises à adopter des comportements prudents concernant leur épargne et leur investissement.
La pandémie aurait, également, entrainé une forte baisse des prix des matières premières et un durcissement des conditions financières.