Les perspectives économiques nationales en 2020 sont de nature à tenir compte, en plus de l’évolution économique nationale et internationale, des hypothèses portant sur l’évolution de la campagne agricole 2019-2020 et sur les nouvelles mesures et dispositions annoncées dans la Loi des Finances 2020.
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إحصائيات أفضل
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الرقم الاستدلالي للأثمان عند الإنتاج الصناعي والطاقي والمعدني لشهر دجنبر 2019
L’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a enregistré une hausse de 0,1% au cours du mois de décembre 2019 par rapport au mois de novembre 2019. Cette hausse est la résultante de :
- la baisse de 1,6% des prix enregistrée dans la «Fabrication de produits métalliques, à l’exclusion des machines et des équipements».
Par ailleurs, les indices des prix à la production des secteurs des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation au cours du mois de décembre 2019.
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La quasi-stagnation des prix à la consommation n'est pas toujours une bonne nouvelle pour l'économie. La banque centrale vise une inflation autour de 2% chaque année, mais n'a toujours pas réussi à atteindre sa cible
Huit ménages sur 10 interrogés par le HCP relèvent une augmentation des prix des produits alimentaires en 2019 et ils sont tout aussi nombreux à anticiper une poursuite de la hausse au cours des douze prochains mois. En réalité, les prix alimentaires ont baissé de 0,5% en 2019 selon le HCP qui vient de publier l'indice des prix à la consommation. L'inflation a été de 0,2% en moyenne en 2019.
Le baromètre qui reflète la tendance réelle des prix (inflation sous-jacente), lui, a enregistré une hausse de 1%. Ces chiffres sont décalés du ressenti des ménages. Le Centre marocain de conjoncture a d'ailleurs interpellé le HCP sur cet écart (cf. www.leconomiste.com n° 5603 du 30 septembre 2019) .
La quasi-stagnation des prix à la consommation n'est pas toujours une bonne nouvelle pour l'économie. La Banque centrale vise une inflation autour de 2% chaque année, mais n'a pas toujours réussi à atteindre sa cible. En moyenne, les prix à la consommation ont augmenté de 1,1% sur les dix dernières années avec un plus bas de 0,2% enregistré en 2019. L'inflation sous-jacente a progressé dans les mêmes proportions sur la même période.
L'effet positif de la baisse des prix sur le pouvoir d'achat est vite balayé par la stagnation des salaires, les entreprises ajustant leur politique. Une inflation basse signifie que l'économie manque de vigueur et pour beaucoup d'économistes, elle priverait les pouvoirs publics de marge de manœuvre pour stimuler l'activité et faire reculer le chômage. En outre, cela peut contrarier la politique budgétaire en raison des répercussions sur les recettes fiscales.
L'effet est direct sur la TVA. L'impôt sur le revenu est sensible à une inflation basse si les hausses des salaires sont gelées ou en cas de destruction d'emplois. La focalisation de la mission de la Banque centrale sur le seul objectif de la stabilité des prix est aujourd'hui contestée.
Les tenants de l'«autre politique» se font plus bruyants. Même en Europe où la BCE a cloné les missions de l'ex-Bundesbank, Christine Lagarde, sa présidente s'interroge à haute voix. Elle tenait hier une conférence de presse consacrée à ce sujet.
Par rubrique, les prix dans l'enseignement continuent d'augmenter nettement plus vite que la moyenne générale avec une hausse de 3,1% en 2019. Elle est plus marquée pour les boissons alcoolisées et le tabac (+15,1%), mais l'incidence sur la moyenne générale est faible en raison de la pondération dans le panier.
L'année dernière, les prix à la consommation ont progressé de 1,2% à Fès, de 1% à Settat et 0,7% à Casablanca. Ils ont en revanche diminué de 0,3% à Oujda et n'ont pas bougé à Agadir et à Marrakech.
اللمحة الفصلية لتحليل الظرفية عدد 37، يناير 2020
L’économie nationale aurait progressé de 2,3% au quatrième trimestre 2019, au lieu de 2,1% au trimestre précédent, portée par la hausse de 3,2% des activités hors agriculture, en variation annuelle. La valeur ajoutée agricole aurait, quant à elle, maintenu sa tendance baissière pour le quatrième trimestre successif, affichant un repli de 5,4%. Au premier trimestre 2020, la croissance des activités hors agriculture se poursuivrait au rythme de 2,8%. Compte tenu d’une hausse de 6,8% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse du retour d’une pluviométrie favorablement répartie sur les régions agricoles, notamment au cours des mois de février et mars 2020, la croissance économique nationale s’établirait à +3,3% au premier trimestre 2020, au lieu de +2,5% au premier trimestre 2019.
La croissance mondiale aurait poursuivi son ralentissement au quatrième trimestre 2019. Malgré l'assouplissement des politiques monétaires aussi bien de la Réserve fédérale américaine (FED) que de la Banque centrale européenne (BCE), le climat conjoncturel dans les pays avancés serait resté relativement atone au quatrième trimestre 2019. La croissance des économies avancées aurait décéléré par rapport au troisième trimestre (+0,8%, au lieu de +1,6%, en rythmes annuels), pâtissant du ralentissement de l’activité au niveau des principaux pays avancés.
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الرقم الاستدلالي للاثمان عند الاستهلاك لسنة 2019
L’IPC du mois de décembre 2019 a connu une stagnation par rapport au mois précédent ; au terme de l’année 2019, l’IPC annuel moyen aura progressé de 0,2% et l’indicateur annuel d’inflation sous-jacente de 1,0%.
L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de décembre 2019, une stagnation par rapport au mois précédent. Cette stagnation est le résultat de la stagnation de l’indice des produits alimentaires et celui de l’indice des produits non alimentaires.
Les baisses des produits alimentaires observées entre novembre et décembre 2019, concernent principalement les «poissons et fruits de mer » avec 2,1%, les « viandes » avec 0,8% et le « Café, thé et cacao » avec 0,4%. En revanche, les prix ont augmenté de 1,8% pour les « légumes », de 0,3% pour le « Lait, fromage et œufs» et les « Huiles et graisses » et de 0,2% pour les « Fruits ». Pour les produits non alimentaires, la baisse a concerné principalement les prix des «Carburants» de 0,2%.
Dans ces conditions, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu une baisse de 0,1% au cours du mois de décembre 2019 par rapport au mois précédent.
Hausse de l’IPC annuel de 0,2% et de l’indicateur annuel d’inflation sous-jacente de 1,0%
L'IPC annuel moyen a enregistré, au terme de l’année 2019, une augmentation de 0,2% par rapport à l’année 2018. Conséquence de la hausse de l’indice des produits non alimentaires de 0,9% et de la baisse de celui des produits alimentaires de 0,5%. Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d’une stagnation pour le «Transport» à une hausse de 3,1% pour l’«Enseignement».
Sur cette base, l’indicateur d’inflation sous-jacente aurait connu une hausse de 1,0% au cours de l’année 2019 par rapport à l’année 2018.
Les plus fortes hausses à Fès, Settat et Casablanca
Les hausses les plus importantes de l’IPC annuel ont été enregistrées à Fès avec 1,2%, à Settat avec 1,0%, à Casablanca avec 0,7%, à Guelmim avec 0,6%, à Meknès, Laâyoune, Beni-Mellal et Al-hoceima avec 0,5% et à Dakhla et Safi avec 0,4%. En revanche, une baisse a été enregistrée à Oujda avec 0,3
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Le Budget Economique Prévisionnel 2020 présente une révision du budget économique exploratoire publié au mois de juillet 2019. Il s’agit d’une nouvelle estimation de la croissance de l’économie nationale en 2019 et d’une révision de ses perspectives en 2020 et leurs effets sur les équilibres macroéconomiques interne et externe.
Les perspectives économiques nationales en 2020 sont de nature à tenir compte, en plus de l’évolution économique nationale et internationale, des hypothèses portant sur l’évolution de la campagne agricole 2019-2020 et sur les nouvelles mesures et dispositions annoncées dans la Loi des Finances 2020.
أشرف وزير الشؤون الخارجية والتعاون الإفريقي والمغاربة المقيمين بالخارج، ناصر بوريطة، مرفوقا بنظيره الغامبي، مامادو تانكارو صباح اليوم الثلاثاء 07 يناير 2020، على الافتتاح الرسمي لقنصلية دولة غامبيا بمدينة الداخلة.
ووجد الوفد الرسمي في انتظاره والي جهة الداخلة وادي الذهب، لامين بنعمر،، بالإضافة إلى رؤساء المجالس المنتخبة بجهة الداخلة وادي الذهب، وممثلي الجهة بمجلسي البرلمان وفعاليات اقتصادية وسياسية بالمدينة إضافة إلى فعاليات المجتمع المدني .
وقص وزير الشؤون الخارجية والتعاون الإفريقي والمغاربة المقيمين بالخارج، ناصر بوريطة، ووزير الشؤون الخارجية لدولة غامبيا، مامادو تانكارو، شريط الافتتاح الرسمي لمقر القنصلية العامة، ليقوما بجولة في مختلف مرافقها التي تضم مكاتب يُداوم فيها موظفون رسميون.
بعدها أجرى الوزيران محادثات رسمية بحثا من خلالها العلاقات الثنائية بين البلدين والسبل الكفيلة بترقيتها وتوسيع الشراكة السياسية والاقتصادية وتنسيق مواقف البلدين على صعيد القضايا ذات الاهتمام المشترك.
هذا وأشاد مهاجرون من دولة غامبيا يقيمون بمدينة الداخلة ، بقرار افتتاح قنصلية عامة لبلدهم بمدينة الداخلة .
موجــز الظرفيـــة الاقتصادية خلال الفصل الرابع من 2019 وتوقعات الفصل الاول من 2020
L’économie nationale aurait progressé de 2,3%, au quatrième trimestre 2019, au lieu de 2,1% au trimestre précédent, portée par la hausse de 3,2% des activités hors agriculture, en variation annuelle. La valeur ajoutée agricole aurait, quant à elle, maintenu sa tendance baissière pour le quatrième trimestre successif, affichant un repli de 5,4%. Au premier trimestre 2020, la croissance des activités hors agriculture se poursuivrait au rythme de 2,8%. Compte tenu d’une hausse de 6,8% de la valeur ajoutée agricole, la croissance économique nationale s’établirait à +3,3%, au premier trimestre 2020, au lieu de +2,5% au premier trimestre 2019.
La croissance mondiale aurait poursuivi son ralentissement au quatrième trimestre 2019. Malgré l'assouplissement des politiques monétaires aussi bien de la Réserve fédérale américaine (FED) que de la Banque centrale européenne (BCE), le climat conjoncturel dans les pays avancés serait resté relativement atone au quatrième trimestre 2019. Dans la zone euro, l'activité se serait essoufflée, progressant de 0,8%, au lieu de +1,6% au début de l'année. En Allemagne, malgré une légère reprise des exportations, la croissance aurait stagné, pénalisée par la baisse de l’investissement en équipement des entreprises. En Italie, la croissance aurait pâti de la faiblesse de la consommation privée et de la morosité de l'investissement, alors qu’en France et en Espagne l’activité aurait fait preuve d'une plus grande résilience, soutenue par le bon comportement de la demande intérieure et des exportations. La croissance américaine aurait, pour sa part, ralenti à +2%, sous l’effet de la décélération de la consommation des ménages -les relances fiscales de 2018 s'étant progressivement estompées- et de la contribution négative du commerce extérieur.
L’activité dans les pays émergents aurait, également, ralenti au quatrième trimestre 2019. En Chine, la décélération de la production industrielle et l'essoufflement de la demande intérieure et extérieure auraient pesé sur l'activité, dont la croissance aurait atteint +5,6%, au lieu de +6% un trimestre auparavant. En Inde, la décélération de la demande intérieure et de la production aurait affecté la croissance qui aurait ralenti à +2,1%, au lieu de +3,2% un trimestre plus tôt. En revanche, les économies russe et brésilienne auraient légèrement repris, portées par la hausse de la demande intérieure et le recul de l'inflation. En Turquie, les signaux favorables de reprise au troisième trimestre 2019 avec l'amélioration du climat des affaires et la baisse de l'inflation auraient permis un assouplissement de la politique monétaire et dynamisé la demande intérieure ; la croissance aurait, ainsi, atteint +2% au quatrième trimestre.
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Face à ces changements et tenant compte de l’amélioration progressive des disponibilités agricoles et de l’ouverture commerciale accélérée, l’examen de la situation de la production agricole et de ses perspectives d’évolution sur le long terme s’avère indispensable pour apporter un éclairage approfondi sur la capacité de l’offre locale à couvrir les besoins futurs de la consommation et à conforter le développement des exportations.
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