Approvisionnement énergétique :
Informations méthodologiques
Les deux indicateurs à savoir approvisionnement et consommation énergétiques sont tirés du bilan énergétique marocain établi selon les standards internationaux, basé sur le format d’EUROSTAT. La matrice est composée en colonnes de données individuelles ou de groupes de combustibles, et en lignes par les différentes catégories de production, de transformation et l'utilisation de l'énergie.
• Description des produits énergétiques
Charbon – Comprend tous les charbons et charbons sous-bitumineux (y compris la houille et le lignite) et les produits dérivés.
Pétrole brut – Cette catégorie comprend aussi les condensats extraits des gaz associés ou non associés sur les gisements et les périmètres d'exploitation lorsque ceux-ci sont mélangés au brut commercial.
Gaz de pétrole liquéfiés – LPG – Ce sont principalement le propane et le butane ou un mélange de ces deux hydrocarbures.
Essence moteur – Ce produit est utilisé comme carburant dans les moteurs à allumage commandé des véhicules de transport terrestre. Il peut contenir des additifs, des composés oxygénés et des pro-octanes, notamment des composés plombés comme le plomb tétra-éthyle et le plomb tétra-méthyle.
Carburéacteur type kérosène – C'est un distillat moyen utilisé dans les turbomoteurs pour avion. Il répond à certaines spécifications particulières fixées par l'Association du transport aérien international (IATA).
Naphtas – Les naphtas sont un produit d'alimentation destiné, soit à l'industrie pétrochimique (par exemple pour la fabrication d'éthylène ou la production de composés aromatiques), soit à la production d’essence en raffinerie par reformage ou isomérisation.
Gazole / Carburant diesel – Ce sont essentiellement des distillats intermédiaires. On distingue :
• Diesel destiné pour moteur diesel à allumage par compression (automobiles, poids lourds, etc.) normalement à faible teneur en soufre ;
• Fioul domestique fioul léger pour le chauffage des locaux industriels et commerciaux ;
• et autres gazoles: Diesel marine, Gazole/Diesel utilisé dans le transport ferroviaire et autres gazoles utilisées comme produit d'alimentation dans l'industrie pétrochimique ;
Fuel-oil – Comprend tous les charbons et charbons sous-bitumineux (y compris la houille et le lignite) et les produits dérivés.
Coke de pétrole – C'est un produit solide noir secondaire, obtenu principalement par craquage et carbonisation de résidus de produits d'alimentation, de résidus de distillation sous vide, de goudrons et de poix. Il est employé comme produit d'alimentation dans les fours à coke des usines sidérurgiques, pour la chauffe, pour la fabrication d'électrodes et pour la production de substances chimiques.
Autres produits – Ce sont tous les produits qui ne sont pas expressément cités ci-dessus, comme par exemple : Asphalte, Lubrifiants, etc.
Gaz naturel – Le gaz naturel est constitué des gaz, du méthane essentiellement, qui se présentent sous forme liquide ou gazeuse dans des gisements souterrains. Il peut s'agir aussi bien de gaz "non associé" provenant de gisements d’où sont extraits uniquement des hydrocarbures sous forme gazeuse, que de gaz "associé" obtenu en même temps que le pétrole brut, ainsi que de méthane récupéré dans les mines de charbon (grisou) ou dans les veines de charbon (méthane de houille).
Energie éolienne – Énergie cinétique du vent exploitée pour la production d’électricité au moyen d’aérogénérateurs.
Energie hydraulique – Energie potentielle et cinétique de l’eau convertie en énergie électrique dans des centrales hydrauliques. Comprend normalement l'énergie des centrales de pompage. Le détail des puissances des centrales devra être indiqué déduction faite de la puissance absorbée par le pompage.
Electricité – il s’agit de l’énergie électrique qui doit être fournie par la centrale. Indique aussi la consommation finale et les échanges d'électricité (calculés sur la base du même pouvoir calorifique que l'électricité à la consommation finale, à savoir 1 GWh = 0,000086 Mtep)
• Description des flux énergétiques
Production primaire – Concerne la production d'énergie primaire du charbon, pétrole brut, gaz naturel, et autres énergies renouvelables (énergies éolienne, hydraulique, etc.). Cette production est calculée après élimination des impuretés. Elle correspond à la quantité commerciale.
Importations et exportations – Elles représentent les quantités ayant franchi les limites territoriales du pays, que le dédouanement ait été effectué ou non.
Pour le charbon : Les importations et exportations comprennent les quantités de combustibles obtenues d'autres pays ou fournies à d'autres pays, qu'il existe ou non une union économique ou douanière entre les pays en question. Le charbon en transit n’est pas pris en compte.
Pour le pétrole et le gaz : Cette rubrique comprend les quantités de pétrole brut et de produits pétroliers importées ou exportées au titre d'accords de traitement (à savoir, raffinage à façon). Les quantités de pétrole en transit ne sont pas prises en compte. Le pétrole brut, les LGN et le gaz naturel sont indiqués comme provenant de leur pays d'origine. Pour les produits d'alimentation des raffineries et les produits pétroliers, en revanche, c'est le dernier pays de provenance qui est pris en compte. Les réexportations de pétrole importé pour raffinage en zone franche sont comptabilisées comme des exportations de produits raffinés du pays où le traitement est effectué vers leur destination finale.
Pour l’électricité : Les quantités sont considérées comme importées ou exportées lorsqu'elles ont franchi les limites territoriales du pays. Si l’électricité transite par un pays, les quantités concernées sont prises en compte à la fois dans les importations et les exportations.
Variation des stocks – exprime la différence enregistrée entre le premier jour et le dernier jour de l'année dans le niveau des stocks détenus sur le territoire national par les producteurs, les importateurs, les entreprises de transformation de l'énergie et les gros consommateurs. Une augmentation des stocks est indiquée par un chiffre affecté d'un signe négatif, tandis qu'une diminution apparaît sous la forme d'un chiffre positif.
Les soutes maritimes internationales – Elles correspondent aux quantités fournies aux navires engagés dans la navigation internationale. La navigation internationale peut intervenir en mer, sur des lacs et des cours d’eau, ainsi que dans les eaux côtières. La consommation des navires engagés dans la navigation intérieure n’est pas prise en compte. La différenciation entre navigation intérieure et internationale est fonction du port de départ et du port d’arrivée, et non du pavillon ou de la nationalité du navire. La consommation des navires de pêche et des forces militaires n'est pas prise en compte non plus.
Approvisionnement énergétique ou Consommation intérieur brute (CIB) – correspond à la production primaire + importations - exportations – soutes maritimes internationales ± variations des stocks.
Consommation finale non énergétique – fait référence aux combustibles utilisés dans différents secteurs en tant que matières premières. Ces combustibles ne sont pas utilisés comme énergie ou transformés en un autre combustible. L’utilisation non énergétique est présentée séparément de la consommation finale, sous la rubrique utilisations non énergétiques.
La séparation entre utilisations énergétiques et non énergétiques de tous les produits pétroliers est établie, pour chaque produit, sur la base des informations communiquées par les pays. dont : produits d'alimentation de l'industrie pétrochimique. L'industrie pétrochimique comprend les opérations de craquage et de reformage destinées à la production de l'éthylène, du propylène, du butylène, des gaz de synthèse, des aromatiques, du butadiène et d'autres matières premières à base d'hydrocarbures dans les procédés mis en œuvre, par exemple, pour le vapocraquage, dans les installations d’élaboration d’aromatiques et pour le reformage à la vapeur [partie du Groupe 241 de la CITI]. Avant l’année dernière, les produits d’alimentation de l’industrie pétrochimique étaient comptabilisés avec la consommation d’énergie du secteur industrie : depuis l’année dernière, ils le sont avec les utilisations non énergétiques.
Consommation finale de l’énergie (CFE) – donne la somme des consommations des différents secteurs d'utilisation finale.
La consommation du secteur industrie est répartie entre les sous-secteurs suivants
(L’énergie utilisée par l'industrie pour les transports n'est pas prise en compte ici mais figure dans la rubrique transports) :
• Industrie sidérurgique [Groupe 271 et Classe 2731 de la CITI] ;
• Industrie chimique et pétrochimique [Division 24 de la CITI] à l’exclusion des produits d’alimentation de la pétrochimie;
• Industries de base des métaux non ferreux [Groupe 272 et Classe 2732 de la CITI] ;
• Produits minéraux non métalliques tels que verre, céramiques, ciment, etc. [Division 26 de la CITI] ;
• Matériel de transport [Divisions 34 et 35 de la CITI] ;
• Construction mécanique. Ouvrages en métaux, machines et matériels autres que le matériel de transport [Divisions 28 à 32 de la CITI] ;
• Industries extractives (à l’exclusion de l’extraction de combustibles) [Divisions 13 et 14 de la CITI] ;
• Industrie alimentaire et tabacs [Divisions 15 et 16 de la CITI] ;
• Papier, pâte à papier et imprimerie [Divisions 21 et 22 de la CITI] ;
• Bois et produits dérivés (sauf pâtes et papiers) [Division 20 de la CITI] ;
• Construction [Division 45 de la CITI] ;
• Textiles et cuir [Division 17 à 19 de la CITI] ;
• Non spécifiés (tout autre secteur industriel non spécifié précédemment).
Le secteur transports regroupe tous les carburants utilisés pour les transports, à l'exception des soutes maritimes internationales [Divisions 60 à 62 de la CITI]. Il englobe les transports dans les secteurs d’activités économiques comme l’industrie et couvre l’aviation internationale, l’aviation intérieure, le transport routier, le transport ferroviaire, le transport par conduites, la navigation intérieure et les transports non spécifiés.
La différenciation entre aviation intérieure et internationale devrait être établie en fonction des aéroports de départ et d’arrivée, et non de la nationalité de la compagnie aérienne.
Le carburant utilisé pour les pêches hauturière, côtière et continentale (prise en compte dans le secteur de la pêche) ainsi que pour des activités militaires (prise en compte dans autres secteurs non spécifiés) sont exclus du secteur transports.
La rubrique autres secteurs couvre les secteurs résidentiel, commercial et services publics [Divisions 41, 50-52, 55, 63-67, 70-75, 80, 85, 90-93, 95 et 99 de la CITI], de l’agriculture/ sylviculture [Divisions 01 et 02 de la CITI], de la pêche [Division 05 de la CITI], ainsi que les consommations non spécifiées.
Les écarts statistiques – correspondent à la somme des écarts statistiques inexpliqués pour les différents combustibles, tels qu'ils apparaissent dans les statistiques de base de l'énergie.
Cette rubrique comprend également les écarts statistiques qui proviennent de l'utilisation de coefficients de conversion différents dans les colonnes des produits énergétiques et des méthodes statistiques utilisées pour la production de données. Son calcul correspond au « Disponible pour consommation finale – Consomme finale non énergétique – Consomme finale énergétique ».
Le bilan énergétique pour le Maroc a été préparé par le groupe de travail national d’abord sous la forme d’un bilan en unités physiques puis en tonne équivalent pétrole (tep). Le passage en tep s’est effectué à partir des facteurs de conversion de l'énergie adoptés par le Maroc. L’approche est de privilégié les facteurs de conversion nationaux et dans le cas d’indisponibilité en a recours aux facteurs utilisés par l’AIE (Agence Internationale de l’Energie). La compilation des bilans 2004, 2005, 2006 et 2007 a été faite à partir de données de la DOP et la DS et qui ont un statut officiel.
Celui de 2008 devra inclure les résultats de l’enquête de consommation finale de l’énergie par l’ensemble des secteurs économiques.
Les deux indicateurs à savoir approvisionnement et consommation énergétiques sont tirés du bilan énergétique marocain établi selon les standards internationaux, basé sur le format d’EUROSTAT. La matrice est composée en colonnes de données individuelles ou de groupes de combustibles, et en lignes par les différentes catégories de production, de transformation et l'utilisation de l'énergie.
• Description des produits énergétiques
Charbon – Comprend tous les charbons et charbons sous-bitumineux (y compris la houille et le lignite) et les produits dérivés.
Pétrole brut – Cette catégorie comprend aussi les condensats extraits des gaz associés ou non associés sur les gisements et les périmètres d'exploitation lorsque ceux-ci sont mélangés au brut commercial.
Gaz de pétrole liquéfiés – LPG – Ce sont principalement le propane et le butane ou un mélange de ces deux hydrocarbures.
Essence moteur – Ce produit est utilisé comme carburant dans les moteurs à allumage commandé des véhicules de transport terrestre. Il peut contenir des additifs, des composés oxygénés et des pro-octanes, notamment des composés plombés comme le plomb tétra-éthyle et le plomb tétra-méthyle.
Carburéacteur type kérosène – C'est un distillat moyen utilisé dans les turbomoteurs pour avion. Il répond à certaines spécifications particulières fixées par l'Association du transport aérien international (IATA).
Naphtas – Les naphtas sont un produit d'alimentation destiné, soit à l'industrie pétrochimique (par exemple pour la fabrication d'éthylène ou la production de composés aromatiques), soit à la production d’essence en raffinerie par reformage ou isomérisation.
Gazole / Carburant diesel – Ce sont essentiellement des distillats intermédiaires. On distingue :
• Diesel destiné pour moteur diesel à allumage par compression (automobiles, poids lourds, etc.) normalement à faible teneur en soufre ;
• Fioul domestique fioul léger pour le chauffage des locaux industriels et commerciaux ;
• et autres gazoles: Diesel marine, Gazole/Diesel utilisé dans le transport ferroviaire et autres gazoles utilisées comme produit d'alimentation dans l'industrie pétrochimique ;
Fuel-oil – Comprend tous les charbons et charbons sous-bitumineux (y compris la houille et le lignite) et les produits dérivés.
Coke de pétrole – C'est un produit solide noir secondaire, obtenu principalement par craquage et carbonisation de résidus de produits d'alimentation, de résidus de distillation sous vide, de goudrons et de poix. Il est employé comme produit d'alimentation dans les fours à coke des usines sidérurgiques, pour la chauffe, pour la fabrication d'électrodes et pour la production de substances chimiques.
Autres produits – Ce sont tous les produits qui ne sont pas expressément cités ci-dessus, comme par exemple : Asphalte, Lubrifiants, etc.
Gaz naturel – Le gaz naturel est constitué des gaz, du méthane essentiellement, qui se présentent sous forme liquide ou gazeuse dans des gisements souterrains. Il peut s'agir aussi bien de gaz "non associé" provenant de gisements d’où sont extraits uniquement des hydrocarbures sous forme gazeuse, que de gaz "associé" obtenu en même temps que le pétrole brut, ainsi que de méthane récupéré dans les mines de charbon (grisou) ou dans les veines de charbon (méthane de houille).
Energie éolienne – Énergie cinétique du vent exploitée pour la production d’électricité au moyen d’aérogénérateurs.
Energie hydraulique – Energie potentielle et cinétique de l’eau convertie en énergie électrique dans des centrales hydrauliques. Comprend normalement l'énergie des centrales de pompage. Le détail des puissances des centrales devra être indiqué déduction faite de la puissance absorbée par le pompage.
Electricité – il s’agit de l’énergie électrique qui doit être fournie par la centrale. Indique aussi la consommation finale et les échanges d'électricité (calculés sur la base du même pouvoir calorifique que l'électricité à la consommation finale, à savoir 1 GWh = 0,000086 Mtep)
• Description des flux énergétiques
Production primaire – Concerne la production d'énergie primaire du charbon, pétrole brut, gaz naturel, et autres énergies renouvelables (énergies éolienne, hydraulique, etc.). Cette production est calculée après élimination des impuretés. Elle correspond à la quantité commerciale.
Importations et exportations – Elles représentent les quantités ayant franchi les limites territoriales du pays, que le dédouanement ait été effectué ou non.
Pour le charbon : Les importations et exportations comprennent les quantités de combustibles obtenues d'autres pays ou fournies à d'autres pays, qu'il existe ou non une union économique ou douanière entre les pays en question. Le charbon en transit n’est pas pris en compte.
Pour le pétrole et le gaz : Cette rubrique comprend les quantités de pétrole brut et de produits pétroliers importées ou exportées au titre d'accords de traitement (à savoir, raffinage à façon). Les quantités de pétrole en transit ne sont pas prises en compte. Le pétrole brut, les LGN et le gaz naturel sont indiqués comme provenant de leur pays d'origine. Pour les produits d'alimentation des raffineries et les produits pétroliers, en revanche, c'est le dernier pays de provenance qui est pris en compte. Les réexportations de pétrole importé pour raffinage en zone franche sont comptabilisées comme des exportations de produits raffinés du pays où le traitement est effectué vers leur destination finale.
Pour l’électricité : Les quantités sont considérées comme importées ou exportées lorsqu'elles ont franchi les limites territoriales du pays. Si l’électricité transite par un pays, les quantités concernées sont prises en compte à la fois dans les importations et les exportations.
Variation des stocks – exprime la différence enregistrée entre le premier jour et le dernier jour de l'année dans le niveau des stocks détenus sur le territoire national par les producteurs, les importateurs, les entreprises de transformation de l'énergie et les gros consommateurs. Une augmentation des stocks est indiquée par un chiffre affecté d'un signe négatif, tandis qu'une diminution apparaît sous la forme d'un chiffre positif.
Les soutes maritimes internationales – Elles correspondent aux quantités fournies aux navires engagés dans la navigation internationale. La navigation internationale peut intervenir en mer, sur des lacs et des cours d’eau, ainsi que dans les eaux côtières. La consommation des navires engagés dans la navigation intérieure n’est pas prise en compte. La différenciation entre navigation intérieure et internationale est fonction du port de départ et du port d’arrivée, et non du pavillon ou de la nationalité du navire. La consommation des navires de pêche et des forces militaires n'est pas prise en compte non plus.
Approvisionnement énergétique ou Consommation intérieur brute (CIB) – correspond à la production primaire + importations - exportations – soutes maritimes internationales ± variations des stocks.
Consommation finale non énergétique – fait référence aux combustibles utilisés dans différents secteurs en tant que matières premières. Ces combustibles ne sont pas utilisés comme énergie ou transformés en un autre combustible. L’utilisation non énergétique est présentée séparément de la consommation finale, sous la rubrique utilisations non énergétiques.
La séparation entre utilisations énergétiques et non énergétiques de tous les produits pétroliers est établie, pour chaque produit, sur la base des informations communiquées par les pays. dont : produits d'alimentation de l'industrie pétrochimique. L'industrie pétrochimique comprend les opérations de craquage et de reformage destinées à la production de l'éthylène, du propylène, du butylène, des gaz de synthèse, des aromatiques, du butadiène et d'autres matières premières à base d'hydrocarbures dans les procédés mis en œuvre, par exemple, pour le vapocraquage, dans les installations d’élaboration d’aromatiques et pour le reformage à la vapeur [partie du Groupe 241 de la CITI]. Avant l’année dernière, les produits d’alimentation de l’industrie pétrochimique étaient comptabilisés avec la consommation d’énergie du secteur industrie : depuis l’année dernière, ils le sont avec les utilisations non énergétiques.
Consommation finale de l’énergie (CFE) – donne la somme des consommations des différents secteurs d'utilisation finale.
La consommation du secteur industrie est répartie entre les sous-secteurs suivants
(L’énergie utilisée par l'industrie pour les transports n'est pas prise en compte ici mais figure dans la rubrique transports) :
• Industrie sidérurgique [Groupe 271 et Classe 2731 de la CITI] ;
• Industrie chimique et pétrochimique [Division 24 de la CITI] à l’exclusion des produits d’alimentation de la pétrochimie;
• Industries de base des métaux non ferreux [Groupe 272 et Classe 2732 de la CITI] ;
• Produits minéraux non métalliques tels que verre, céramiques, ciment, etc. [Division 26 de la CITI] ;
• Matériel de transport [Divisions 34 et 35 de la CITI] ;
• Construction mécanique. Ouvrages en métaux, machines et matériels autres que le matériel de transport [Divisions 28 à 32 de la CITI] ;
• Industries extractives (à l’exclusion de l’extraction de combustibles) [Divisions 13 et 14 de la CITI] ;
• Industrie alimentaire et tabacs [Divisions 15 et 16 de la CITI] ;
• Papier, pâte à papier et imprimerie [Divisions 21 et 22 de la CITI] ;
• Bois et produits dérivés (sauf pâtes et papiers) [Division 20 de la CITI] ;
• Construction [Division 45 de la CITI] ;
• Textiles et cuir [Division 17 à 19 de la CITI] ;
• Non spécifiés (tout autre secteur industriel non spécifié précédemment).
Le secteur transports regroupe tous les carburants utilisés pour les transports, à l'exception des soutes maritimes internationales [Divisions 60 à 62 de la CITI]. Il englobe les transports dans les secteurs d’activités économiques comme l’industrie et couvre l’aviation internationale, l’aviation intérieure, le transport routier, le transport ferroviaire, le transport par conduites, la navigation intérieure et les transports non spécifiés.
La différenciation entre aviation intérieure et internationale devrait être établie en fonction des aéroports de départ et d’arrivée, et non de la nationalité de la compagnie aérienne.
Le carburant utilisé pour les pêches hauturière, côtière et continentale (prise en compte dans le secteur de la pêche) ainsi que pour des activités militaires (prise en compte dans autres secteurs non spécifiés) sont exclus du secteur transports.
La rubrique autres secteurs couvre les secteurs résidentiel, commercial et services publics [Divisions 41, 50-52, 55, 63-67, 70-75, 80, 85, 90-93, 95 et 99 de la CITI], de l’agriculture/ sylviculture [Divisions 01 et 02 de la CITI], de la pêche [Division 05 de la CITI], ainsi que les consommations non spécifiées.
Les écarts statistiques – correspondent à la somme des écarts statistiques inexpliqués pour les différents combustibles, tels qu'ils apparaissent dans les statistiques de base de l'énergie.
Cette rubrique comprend également les écarts statistiques qui proviennent de l'utilisation de coefficients de conversion différents dans les colonnes des produits énergétiques et des méthodes statistiques utilisées pour la production de données. Son calcul correspond au « Disponible pour consommation finale – Consomme finale non énergétique – Consomme finale énergétique ».
Le bilan énergétique pour le Maroc a été préparé par le groupe de travail national d’abord sous la forme d’un bilan en unités physiques puis en tonne équivalent pétrole (tep). Le passage en tep s’est effectué à partir des facteurs de conversion de l'énergie adoptés par le Maroc. L’approche est de privilégié les facteurs de conversion nationaux et dans le cas d’indisponibilité en a recours aux facteurs utilisés par l’AIE (Agence Internationale de l’Energie). La compilation des bilans 2004, 2005, 2006 et 2007 a été faite à partir de données de la DOP et la DS et qui ont un statut officiel.
Celui de 2008 devra inclure les résultats de l’enquête de consommation finale de l’énergie par l’ensemble des secteurs économiques.
Consommation énergétique :
Informations méthodologiques
Les deux indicateurs à savoir approvisionnement et consommation énergétiques sont tirés du bilan énergétique marocain établi selon les standards internationaux, basé sur le format d’EUROSTAT. La matrice est composée en colonnes de données individuelles ou de groupes de combustibles, et en lignes par les différentes catégories de production, de transformation et l'utilisation de l'énergie.
• Description des produits énergétiques
Charbon – Comprend tous les charbons et charbons sous-bitumineux (y compris la houille et le lignite) et les produits dérivés.
Pétrole brut – Cette catégorie comprend aussi les condensats extraits des gaz associés ou non associés sur les gisements et les périmètres d'exploitation lorsque ceux-ci sont mélangés au brut commercial.
Gaz de pétrole liquéfiés – LPG – Ce sont principalement le propane et le butane ou un mélange de ces deux hydrocarbures.
Essence moteur – Ce produit est utilisé comme carburant dans les moteurs à allumage commandé des véhicules de transport terrestre. Il peut contenir des additifs, des composés oxygénés et des pro-octanes, notamment des composés plombés comme le plomb tétra-éthyle et le plomb tétra-méthyle.
Carburéacteur type kérosène – C'est un distillat moyen utilisé dans les turbomoteurs pour avion. Il répond à certaines spécifications particulières fixées par l'Association du transport aérien international (IATA).
Naphtas – Les naphtas sont un produit d'alimentation destiné, soit à l'industrie pétrochimique (par exemple pour la fabrication d'éthylène ou la production de composés aromatiques), soit à la production d’essence en raffinerie par reformage ou isomérisation.
Gazole / Carburant diesel – Ce sont essentiellement des distillats intermédiaires. On distingue :
• Diesel destiné pour moteur diesel à allumage par compression (automobiles, poids lourds, etc.) normalement à faible teneur en soufre ;
• Fioul domestique fioul léger pour le chauffage des locaux industriels et commerciaux ;
• et autres gazoles: Diesel marine, Gazole/Diesel utilisé dans le transport ferroviaire et autres gazoles utilisées comme produit d'alimentation dans l'industrie pétrochimique ;
Fuel-oil – Comprend tous les charbons et charbons sous-bitumineux (y compris la houille et le lignite) et les produits dérivés.
Coke de pétrole – C'est un produit solide noir secondaire, obtenu principalement par craquage et carbonisation de résidus de produits d'alimentation, de résidus de distillation sous vide, de goudrons et de poix. Il est employé comme produit d'alimentation dans les fours à coke des usines sidérurgiques, pour la chauffe, pour la fabrication d'électrodes et pour la production de substances chimiques.
Autres produits – Ce sont tous les produits qui ne sont pas expressément cités ci-dessus, comme par exemple : Asphalte, Lubrifiants, etc.
Gaz naturel – Le gaz naturel est constitué des gaz, du méthane essentiellement, qui se présentent sous forme liquide ou gazeuse dans des gisements souterrains. Il peut s'agir aussi bien de gaz "non associé" provenant de gisements d’où sont extraits uniquement des hydrocarbures sous forme gazeuse, que de gaz "associé" obtenu en même temps que le pétrole brut, ainsi que de méthane récupéré dans les mines de charbon (grisou) ou dans les veines de charbon (méthane de houille).
Energie éolienne – Énergie cinétique du vent exploitée pour la production d’électricité au moyen d’aérogénérateurs.
Energie hydraulique – Energie potentielle et cinétique de l’eau convertie en énergie électrique dans des centrales hydrauliques. Comprend normalement l'énergie des centrales de pompage. Le détail des puissances des centrales devra être indiqué déduction faite de la puissance absorbée par le pompage.
Electricité – il s’agit de l’énergie électrique qui doit être fournie par la centrale. Indique aussi la consommation finale et les échanges d'électricité (calculés sur la base du même pouvoir calorifique que l'électricité à la consommation finale, à savoir 1 GWh = 0,000086 Mtep)
• Description des flux énergétiques
Production primaire – Concerne la production d'énergie primaire du charbon, pétrole brut, gaz naturel, et autres énergies renouvelables (énergies éolienne, hydraulique, etc.). Cette production est calculée après élimination des impuretés. Elle correspond à la quantité commerciale.
Importations et exportations – Elles représentent les quantités ayant franchi les limites territoriales du pays, que le dédouanement ait été effectué ou non.
Pour le charbon : Les importations et exportations comprennent les quantités de combustibles obtenues d'autres pays ou fournies à d'autres pays, qu'il existe ou non une union économique ou douanière entre les pays en question. Le charbon en transit n’est pas pris en compte.
Pour le pétrole et le gaz : Cette rubrique comprend les quantités de pétrole brut et de produits pétroliers importées ou exportées au titre d'accords de traitement (à savoir, raffinage à façon). Les quantités de pétrole en transit ne sont pas prises en compte. Le pétrole brut, les LGN et le gaz naturel sont indiqués comme provenant de leur pays d'origine. Pour les produits d'alimentation des raffineries et les produits pétroliers, en revanche, c'est le dernier pays de provenance qui est pris en compte. Les réexportations de pétrole importé pour raffinage en zone franche sont comptabilisées comme des exportations de produits raffinés du pays où le traitement est effectué vers leur destination finale.
Pour l’électricité : Les quantités sont considérées comme importées ou exportées lorsqu'elles ont franchi les limites territoriales du pays. Si l’électricité transite par un pays, les quantités concernées sont prises en compte à la fois dans les importations et les exportations.
Variation des stocks – exprime la différence enregistrée entre le premier jour et le dernier jour de l'année dans le niveau des stocks détenus sur le territoire national par les producteurs, les importateurs, les entreprises de transformation de l'énergie et les gros consommateurs. Une augmentation des stocks est indiquée par un chiffre affecté d'un signe négatif, tandis qu'une diminution apparaît sous la forme d'un chiffre positif.
Les soutes maritimes internationales – Elles correspondent aux quantités fournies aux navires engagés dans la navigation internationale. La navigation internationale peut intervenir en mer, sur des lacs et des cours d’eau, ainsi que dans les eaux côtières. La consommation des navires engagés dans la navigation intérieure n’est pas prise en compte. La différenciation entre navigation intérieure et internationale est fonction du port de départ et du port d’arrivée, et non du pavillon ou de la nationalité du navire. La consommation des navires de pêche et des forces militaires n'est pas prise en compte non plus.
Approvisionnement énergétique ou Consommation intérieur brute (CIB) – correspond à la production primaire + importations - exportations – soutes maritimes internationales ± variations des stocks.
Consommation finale non énergétique – fait référence aux combustibles utilisés dans différents secteurs en tant que matières premières. Ces combustibles ne sont pas utilisés comme énergie ou transformés en un autre combustible. L’utilisation non énergétique est présentée séparément de la consommation finale, sous la rubrique utilisations non énergétiques.
La séparation entre utilisations énergétiques et non énergétiques de tous les produits pétroliers est établie, pour chaque produit, sur la base des informations communiquées par les pays. dont : produits d'alimentation de l'industrie pétrochimique. L'industrie pétrochimique comprend les opérations de craquage et de reformage destinées à la production de l'éthylène, du propylène, du butylène, des gaz de synthèse, des aromatiques, du butadiène et d'autres matières premières à base d'hydrocarbures dans les procédés mis en œuvre, par exemple, pour le vapocraquage, dans les installations d’élaboration d’aromatiques et pour le reformage à la vapeur [partie du Groupe 241 de la CITI]. Avant l’année dernière, les produits d’alimentation de l’industrie pétrochimique étaient comptabilisés avec la consommation d’énergie du secteur industrie : depuis l’année dernière, ils le sont avec les utilisations non énergétiques.
Consommation finale de l’énergie (CFE) – donne la somme des consommations des différents secteurs d'utilisation finale.
La consommation du secteur industrie est répartie entre les sous-secteurs suivants
(L’énergie utilisée par l'industrie pour les transports n'est pas prise en compte ici mais figure dans la rubrique transports) :
• Industrie sidérurgique [Groupe 271 et Classe 2731 de la CITI] ;
• Industrie chimique et pétrochimique [Division 24 de la CITI] à l’exclusion des produits d’alimentation de la pétrochimie;
• Industries de base des métaux non ferreux [Groupe 272 et Classe 2732 de la CITI] ;
• Produits minéraux non métalliques tels que verre, céramiques, ciment, etc. [Division 26 de la CITI] ;
• Matériel de transport [Divisions 34 et 35 de la CITI] ;
• Construction mécanique. Ouvrages en métaux, machines et matériels autres que le matériel de transport [Divisions 28 à 32 de la CITI] ;
• Industries extractives (à l’exclusion de l’extraction de combustibles) [Divisions 13 et 14 de la CITI] ;
• Industrie alimentaire et tabacs [Divisions 15 et 16 de la CITI] ;
• Papier, pâte à papier et imprimerie [Divisions 21 et 22 de la CITI] ;
• Bois et produits dérivés (sauf pâtes et papiers) [Division 20 de la CITI] ;
• Construction [Division 45 de la CITI] ;
• Textiles et cuir [Division 17 à 19 de la CITI] ;
• Non spécifiés (tout autre secteur industriel non spécifié précédemment).
Le secteur transports regroupe tous les carburants utilisés pour les transports, à l'exception des soutes maritimes internationales [Divisions 60 à 62 de la CITI]. Il englobe les transports dans les secteurs d’activités économiques comme l’industrie et couvre l’aviation internationale, l’aviation intérieure, le transport routier, le transport ferroviaire, le transport par conduites, la navigation intérieure et les transports non spécifiés.
La différenciation entre aviation intérieure et internationale devrait être établie en fonction des aéroports de départ et d’arrivée, et non de la nationalité de la compagnie aérienne.
Le carburant utilisé pour les pêches hauturière, côtière et continentale (prise en compte dans le secteur de la pêche) ainsi que pour des activités militaires (prise en compte dans autres secteurs non spécifiés) sont exclus du secteur transports.
La rubrique autres secteurs couvre les secteurs résidentiel, commercial et services publics [Divisions 41, 50-52, 55, 63-67, 70-75, 80, 85, 90-93, 95 et 99 de la CITI], de l’agriculture/ sylviculture [Divisions 01 et 02 de la CITI], de la pêche [Division 05 de la CITI], ainsi que les consommations non spécifiées.
Les écarts statistiques – correspondent à la somme des écarts statistiques inexpliqués pour les différents combustibles, tels qu'ils apparaissent dans les statistiques de base de l'énergie.
Cette rubrique comprend également les écarts statistiques qui proviennent de l'utilisation de coefficients de conversion différents dans les colonnes des produits énergétiques et des méthodes statistiques utilisées pour la production de données. Son calcul correspond au « Disponible pour consommation finale – Consomme finale non énergétique – Consomme finale énergétique ».
Le bilan énergétique pour le Maroc a été préparé par le groupe de travail national d’abord sous la forme d’un bilan en unités physiques puis en tonne équivalent pétrole (tep). Le passage en tep s’est effectué à partir des facteurs de conversion de l'énergie adoptés par le Maroc. L’approche est de privilégié les facteurs de conversion nationaux et dans le cas d’indisponibilité en a recours aux facteurs utilisés par l’AIE (Agence Internationale de l’Energie). La compilation des bilans 2004, 2005, 2006 et 2007 a été faite à partir de données de la DOP et la DS et qui ont un statut officiel.
Celui de 2008 devra inclure les résultats de l’enquête de consommation finale de l’énergie par l’ensemble des secteurs économiques.
Les deux indicateurs à savoir approvisionnement et consommation énergétiques sont tirés du bilan énergétique marocain établi selon les standards internationaux, basé sur le format d’EUROSTAT. La matrice est composée en colonnes de données individuelles ou de groupes de combustibles, et en lignes par les différentes catégories de production, de transformation et l'utilisation de l'énergie.
• Description des produits énergétiques
Charbon – Comprend tous les charbons et charbons sous-bitumineux (y compris la houille et le lignite) et les produits dérivés.
Pétrole brut – Cette catégorie comprend aussi les condensats extraits des gaz associés ou non associés sur les gisements et les périmètres d'exploitation lorsque ceux-ci sont mélangés au brut commercial.
Gaz de pétrole liquéfiés – LPG – Ce sont principalement le propane et le butane ou un mélange de ces deux hydrocarbures.
Essence moteur – Ce produit est utilisé comme carburant dans les moteurs à allumage commandé des véhicules de transport terrestre. Il peut contenir des additifs, des composés oxygénés et des pro-octanes, notamment des composés plombés comme le plomb tétra-éthyle et le plomb tétra-méthyle.
Carburéacteur type kérosène – C'est un distillat moyen utilisé dans les turbomoteurs pour avion. Il répond à certaines spécifications particulières fixées par l'Association du transport aérien international (IATA).
Naphtas – Les naphtas sont un produit d'alimentation destiné, soit à l'industrie pétrochimique (par exemple pour la fabrication d'éthylène ou la production de composés aromatiques), soit à la production d’essence en raffinerie par reformage ou isomérisation.
Gazole / Carburant diesel – Ce sont essentiellement des distillats intermédiaires. On distingue :
• Diesel destiné pour moteur diesel à allumage par compression (automobiles, poids lourds, etc.) normalement à faible teneur en soufre ;
• Fioul domestique fioul léger pour le chauffage des locaux industriels et commerciaux ;
• et autres gazoles: Diesel marine, Gazole/Diesel utilisé dans le transport ferroviaire et autres gazoles utilisées comme produit d'alimentation dans l'industrie pétrochimique ;
Fuel-oil – Comprend tous les charbons et charbons sous-bitumineux (y compris la houille et le lignite) et les produits dérivés.
Coke de pétrole – C'est un produit solide noir secondaire, obtenu principalement par craquage et carbonisation de résidus de produits d'alimentation, de résidus de distillation sous vide, de goudrons et de poix. Il est employé comme produit d'alimentation dans les fours à coke des usines sidérurgiques, pour la chauffe, pour la fabrication d'électrodes et pour la production de substances chimiques.
Autres produits – Ce sont tous les produits qui ne sont pas expressément cités ci-dessus, comme par exemple : Asphalte, Lubrifiants, etc.
Gaz naturel – Le gaz naturel est constitué des gaz, du méthane essentiellement, qui se présentent sous forme liquide ou gazeuse dans des gisements souterrains. Il peut s'agir aussi bien de gaz "non associé" provenant de gisements d’où sont extraits uniquement des hydrocarbures sous forme gazeuse, que de gaz "associé" obtenu en même temps que le pétrole brut, ainsi que de méthane récupéré dans les mines de charbon (grisou) ou dans les veines de charbon (méthane de houille).
Energie éolienne – Énergie cinétique du vent exploitée pour la production d’électricité au moyen d’aérogénérateurs.
Energie hydraulique – Energie potentielle et cinétique de l’eau convertie en énergie électrique dans des centrales hydrauliques. Comprend normalement l'énergie des centrales de pompage. Le détail des puissances des centrales devra être indiqué déduction faite de la puissance absorbée par le pompage.
Electricité – il s’agit de l’énergie électrique qui doit être fournie par la centrale. Indique aussi la consommation finale et les échanges d'électricité (calculés sur la base du même pouvoir calorifique que l'électricité à la consommation finale, à savoir 1 GWh = 0,000086 Mtep)
• Description des flux énergétiques
Production primaire – Concerne la production d'énergie primaire du charbon, pétrole brut, gaz naturel, et autres énergies renouvelables (énergies éolienne, hydraulique, etc.). Cette production est calculée après élimination des impuretés. Elle correspond à la quantité commerciale.
Importations et exportations – Elles représentent les quantités ayant franchi les limites territoriales du pays, que le dédouanement ait été effectué ou non.
Pour le charbon : Les importations et exportations comprennent les quantités de combustibles obtenues d'autres pays ou fournies à d'autres pays, qu'il existe ou non une union économique ou douanière entre les pays en question. Le charbon en transit n’est pas pris en compte.
Pour le pétrole et le gaz : Cette rubrique comprend les quantités de pétrole brut et de produits pétroliers importées ou exportées au titre d'accords de traitement (à savoir, raffinage à façon). Les quantités de pétrole en transit ne sont pas prises en compte. Le pétrole brut, les LGN et le gaz naturel sont indiqués comme provenant de leur pays d'origine. Pour les produits d'alimentation des raffineries et les produits pétroliers, en revanche, c'est le dernier pays de provenance qui est pris en compte. Les réexportations de pétrole importé pour raffinage en zone franche sont comptabilisées comme des exportations de produits raffinés du pays où le traitement est effectué vers leur destination finale.
Pour l’électricité : Les quantités sont considérées comme importées ou exportées lorsqu'elles ont franchi les limites territoriales du pays. Si l’électricité transite par un pays, les quantités concernées sont prises en compte à la fois dans les importations et les exportations.
Variation des stocks – exprime la différence enregistrée entre le premier jour et le dernier jour de l'année dans le niveau des stocks détenus sur le territoire national par les producteurs, les importateurs, les entreprises de transformation de l'énergie et les gros consommateurs. Une augmentation des stocks est indiquée par un chiffre affecté d'un signe négatif, tandis qu'une diminution apparaît sous la forme d'un chiffre positif.
Les soutes maritimes internationales – Elles correspondent aux quantités fournies aux navires engagés dans la navigation internationale. La navigation internationale peut intervenir en mer, sur des lacs et des cours d’eau, ainsi que dans les eaux côtières. La consommation des navires engagés dans la navigation intérieure n’est pas prise en compte. La différenciation entre navigation intérieure et internationale est fonction du port de départ et du port d’arrivée, et non du pavillon ou de la nationalité du navire. La consommation des navires de pêche et des forces militaires n'est pas prise en compte non plus.
Approvisionnement énergétique ou Consommation intérieur brute (CIB) – correspond à la production primaire + importations - exportations – soutes maritimes internationales ± variations des stocks.
Consommation finale non énergétique – fait référence aux combustibles utilisés dans différents secteurs en tant que matières premières. Ces combustibles ne sont pas utilisés comme énergie ou transformés en un autre combustible. L’utilisation non énergétique est présentée séparément de la consommation finale, sous la rubrique utilisations non énergétiques.
La séparation entre utilisations énergétiques et non énergétiques de tous les produits pétroliers est établie, pour chaque produit, sur la base des informations communiquées par les pays. dont : produits d'alimentation de l'industrie pétrochimique. L'industrie pétrochimique comprend les opérations de craquage et de reformage destinées à la production de l'éthylène, du propylène, du butylène, des gaz de synthèse, des aromatiques, du butadiène et d'autres matières premières à base d'hydrocarbures dans les procédés mis en œuvre, par exemple, pour le vapocraquage, dans les installations d’élaboration d’aromatiques et pour le reformage à la vapeur [partie du Groupe 241 de la CITI]. Avant l’année dernière, les produits d’alimentation de l’industrie pétrochimique étaient comptabilisés avec la consommation d’énergie du secteur industrie : depuis l’année dernière, ils le sont avec les utilisations non énergétiques.
Consommation finale de l’énergie (CFE) – donne la somme des consommations des différents secteurs d'utilisation finale.
La consommation du secteur industrie est répartie entre les sous-secteurs suivants
(L’énergie utilisée par l'industrie pour les transports n'est pas prise en compte ici mais figure dans la rubrique transports) :
• Industrie sidérurgique [Groupe 271 et Classe 2731 de la CITI] ;
• Industrie chimique et pétrochimique [Division 24 de la CITI] à l’exclusion des produits d’alimentation de la pétrochimie;
• Industries de base des métaux non ferreux [Groupe 272 et Classe 2732 de la CITI] ;
• Produits minéraux non métalliques tels que verre, céramiques, ciment, etc. [Division 26 de la CITI] ;
• Matériel de transport [Divisions 34 et 35 de la CITI] ;
• Construction mécanique. Ouvrages en métaux, machines et matériels autres que le matériel de transport [Divisions 28 à 32 de la CITI] ;
• Industries extractives (à l’exclusion de l’extraction de combustibles) [Divisions 13 et 14 de la CITI] ;
• Industrie alimentaire et tabacs [Divisions 15 et 16 de la CITI] ;
• Papier, pâte à papier et imprimerie [Divisions 21 et 22 de la CITI] ;
• Bois et produits dérivés (sauf pâtes et papiers) [Division 20 de la CITI] ;
• Construction [Division 45 de la CITI] ;
• Textiles et cuir [Division 17 à 19 de la CITI] ;
• Non spécifiés (tout autre secteur industriel non spécifié précédemment).
Le secteur transports regroupe tous les carburants utilisés pour les transports, à l'exception des soutes maritimes internationales [Divisions 60 à 62 de la CITI]. Il englobe les transports dans les secteurs d’activités économiques comme l’industrie et couvre l’aviation internationale, l’aviation intérieure, le transport routier, le transport ferroviaire, le transport par conduites, la navigation intérieure et les transports non spécifiés.
La différenciation entre aviation intérieure et internationale devrait être établie en fonction des aéroports de départ et d’arrivée, et non de la nationalité de la compagnie aérienne.
Le carburant utilisé pour les pêches hauturière, côtière et continentale (prise en compte dans le secteur de la pêche) ainsi que pour des activités militaires (prise en compte dans autres secteurs non spécifiés) sont exclus du secteur transports.
La rubrique autres secteurs couvre les secteurs résidentiel, commercial et services publics [Divisions 41, 50-52, 55, 63-67, 70-75, 80, 85, 90-93, 95 et 99 de la CITI], de l’agriculture/ sylviculture [Divisions 01 et 02 de la CITI], de la pêche [Division 05 de la CITI], ainsi que les consommations non spécifiées.
Les écarts statistiques – correspondent à la somme des écarts statistiques inexpliqués pour les différents combustibles, tels qu'ils apparaissent dans les statistiques de base de l'énergie.
Cette rubrique comprend également les écarts statistiques qui proviennent de l'utilisation de coefficients de conversion différents dans les colonnes des produits énergétiques et des méthodes statistiques utilisées pour la production de données. Son calcul correspond au « Disponible pour consommation finale – Consomme finale non énergétique – Consomme finale énergétique ».
Le bilan énergétique pour le Maroc a été préparé par le groupe de travail national d’abord sous la forme d’un bilan en unités physiques puis en tonne équivalent pétrole (tep). Le passage en tep s’est effectué à partir des facteurs de conversion de l'énergie adoptés par le Maroc. L’approche est de privilégié les facteurs de conversion nationaux et dans le cas d’indisponibilité en a recours aux facteurs utilisés par l’AIE (Agence Internationale de l’Energie). La compilation des bilans 2004, 2005, 2006 et 2007 a été faite à partir de données de la DOP et la DS et qui ont un statut officiel.
Celui de 2008 devra inclure les résultats de l’enquête de consommation finale de l’énergie par l’ensemble des secteurs économiques.