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خواطر على هامش الميزانية الاقتصادية الاستشرافية 2022للسيد أحمد لحليمي علمي - المندوب السامي للتخطيط
Par Monsieur Ahmed LAHLIMI ALAMI Haut-Commissaire au Plan Vers les derniers mois de 2019, alors qu’à travers une carte des conjonctures qui avaient dominé la situation économique au Maroc dans chacune des trois décennies antérieures, la projection de l’année 2020 nous portait à conclure que, malgré les années de sécheresse successives qui avaient marqué la fin de la décennie 2010-2020, cette année devait annoncer un nouveau cycle mieux orienté en général de notre économie nationale. Cette conclusion n’était pas le fait de je ne sais quelle théorie des cycles économiques, du reste aujourd’hui inopérante dans le contexte de l’économie moderne, mais celle d’une analyse des dimensions sociétales qui ont toujours comparativement constitué les ressorts profonds des modèles et des niveaux de notre économie nationale au cours de chacune de ces décennies. L’analyse dans sa globalité de la situation dans notre pays en 2020 et les perspectives de son évolution en 2021, par-delà les données économiques fournies par ce traditionnel Budget Exploratoire que nous présentons à l’instar des autres années et qui porte dans sa version actuelle les stigmates de la terrible pandémie covid-19, nous enclinent à maintenir notre préjugé favorable pour la prochaine décennie et ce, malgré la complexité singulière du contexte économique et sanitaire international sur lequel elle s’ouvre. La mondialisation, présumée heureuse lors de son éclosion, se déployait à l’aube du 21ème siècle en un paysage économique international dominé par les multinationales en position dominante sur le marché des capitaux et des compétences scientifiques et technologiques au détriment, en général, des valeurs de croissance et des ménages, les unes et les autres en surendettement chronique avec un faible souci de la préservation des ressources naturelles de la planète et une montée croissante des inégalités sociales et territoriales entre nations, régions et au sein de chacune de celles-ci. Alors que les pays qui constituent traditionnellement les locomotives de la croissance mondiale n’en finissaient pas, dès lors, de faire face, dans une sorte de désarroi budgétaire et monétaire, à la perduration des effets de la grave crise financière de 2008-2009, il devenait évident que cette dernière n’était pas celle de l’hégémonie de la sphère financière dans la mondialisation à un niveau de son évolution, mais plus foncièrement, comme nous l’avons souvent analysé depuis plus d’une dizaine d’années, l’annonce de l’épuisement de son modèle de croissance. Dans ce contexte, les Etats-Unis, forts du statut privilégié du dollar, ont dû réagir par une politique contracyclique agressive de l’offre et, aujourd’hui, par celle de la demande, dans un climat de quasi guerre froide avec la Chine et ses alliées. Cette dernière devait reconsidérer sa stratégie de croissance et procédait à une restructuration de ses grandes entreprises, avec la double et constante ambition de gagner la compétition technologique et spatiale avec les Etats-Unis et renforcer son audience internationale. L’Europe, confrontée au Brexit et aux persistantes contradictions de doctrine économique et de vision sociale entre le Nord et le Sud, mettait en « mode système » sa politique monétaire et endossait aux pays en développement les charges de la sécurité de ses frontières et de ses crises sociales et identitaires. Les pays en développement devaient, quant à eux, subir la contraction du commerce mondial, la volatilité des marchés et, à cause de la faible exposition extérieure de leurs entreprises et de l’endettement de leurs Etats, l’incapacité de bénéficier de la débauche de liquidités qui inondait les marchés internationaux profitant, en particulier, aux valeurs stratégiques et, secondairement, aux valeurs de croissance des pays développés. C’est dans ces conditions où s’est abattue sur le monde une des plus graves pandémies qu’il n’ait jamais connu portée par l’énigmatique et létal virus de la covid-19, aggravant les déficits et reportant à des horizons indéterminés les relances économiques dans l’attente d’un plus grand usage par les ménages de l’épargne accumulée au cours des confinements sanitaires et d’un retour souhaité de l’inflation. Mobilisant leur potentiel industriel et technologique et les ressources financières mises sans limites à leur disposition par leurs banques centrales, les pays occidentaux ont été en mesure de produire ou d’acquérir les vaccins nécessaires pour protéger en toute urgence leur population et leur assurer dans la durée des doses supplémentaires de vaccins, accentuant par-là leur fracture avec les pays en développement. Cette nouvelle source des sentiments d’un injuste abandon, de frustration et d’amertume que ressentent ces derniers, en proie à la pandémie, devrait être évaluée par la communauté internationale, à l’aune de ses conséquences géostratégiques et des risques d’extension de foyers d’instabilité dans plusieurs régions du monde. C’est dans cette situation que la croissance économique en 2021 est de retour dans les pays développés, avec une discordance de temps et de niveau entre les Etats-Unis et la Chine d’un côté et l’Europe de l’autre, alors qu’elle fait dramatiquement défaut dans les pays en développement, notamment en Afrique, en Amérique Latine et en Asie y compris dans la grande puissance indienne, tous confrontés à la dégradation de leurs potentiels de production et de la situation sanitaire et économique de leurs ressources humaines. Dans ce contexte parmi les plus compliqués que le monde ait connu, le Royaume du Maroc fort de l’audience internationale dont jouit son Roi Mohamed VI, a su, avec les Hautes Directives Royales, inscrire dans une sereine souveraineté la défense de ses intérêts supérieurs et conforter son poids spécifique sur la scène internationale grâce aux prérogatives régaliennes ayant présidé au nouveau dynamisme que connait, sur le plan institutionnel, la mise en œuvre des institutions et mécanismes prévus par la Constitution de 2011 et notamment celles à vocation participative et, sur le plan économique, une politique publique plus volontariste de diversification industrielle de l’économie nationale. Le lancement, dans ce cadre, par Sa Majesté Le Roi du grand projet industriel de fabrication des vaccins revêt la dimension d’une initiative emblématique de ces prérogatives régaliennes. Sa portée va au-delà de ses objectifs propres. Il se présente comme s’il était le modèle de ce que doit être le contenu du concept de souveraineté économique auquel le message Royal l’a associé. Par la diversité politique et internationale des partenaires dans la joint-venture appelée à réaliser ce projet, ce concept, loin de renvoyer à une notion d’autosuffisance, est plutôt un appel à des politiques publiques dont la décision, toujours souveraine, devrait s’inscrire dans une ouverture sur le monde et une prise en compte de la solidarité régionale et des rapports Sud-Sud. Dans sa dimension opérationnelle ce concept implique le retour en force de l’Etat. Un Etat fort de sa légitimité historique, populaire et constitutionnelle. Toujours stratégique. Toujours régulateur. Mais plus résolument développeur. Initiateur de partenariats avec les capitaux privés, nationaux ou internationaux, les collectivités territoriales et les organisations de la société civile dans des jointes-venture de toutes dimensions économique ou financière, dans le cadre d’une planification stratégique où l’exigence des réformes économiques et sociétales se nourrit des deux dimensions régalienne et démocratique. Nous croyons, à cet égard, que le débat national autour du Nouveau Modèle de Développement, à partir de la réflexion menée par la Commission Nationale dédiée à cet effet, devrait fort à propos inaugurer une mobilisation des forces vives de la Nation, pour s’ouvrir sur le Pacte national de développement auquel elles sont appelées à souscrire, en faisant un bon usage de ce concept de souveraineté économique et contribuer à doter la décennie 2020 des ressorts sociétaux d’un nouveau cycle de croissance économique et de prospérité sociale. Les retombés d’un tel débat sauront apporter au nouveau cycle de croissance une réelle valeur ajoutée de nature participative, sociétale, psychologique et par là économique. Dans ce cadre, chaque institution nationale aura à contribuer à l’éclairage des politiques publiques pour la meilleure mise en œuvre possible des recommandations des travaux de la CSMD au cours des prochaines législatures. Le HCP, en ce qui le concerne, devrait focaliser ses travaux, en particulier, sur trois réformes à notre avis indispensables pour une inversion de la tendance baissière que connait notre croissance potentielle, dont le rythme est passé de près de 4,8% en moyenne annuelle entre 2000 et 2008 à près de 3,3% entre 2009 et 2019 pour baisser à 1,4% en 2020. Ces travaux portent sur trois facteurs endogènes à l’origine de cette baisse qui plombe la productivité de notre économie : La problématique de l’emploi et du chômage dans la période post-Covid, celle du secteur dit informel que nous préférons appeler « sphère informelle » en raison de sa transversalité sectorielle, et celle de leur impact sur les inégalités sociales et territoriales dans notre pays. Nous comptons, à la rentrée, inviter à un débat que nous souhaitons national autour de ces travaux, en espérant ainsi apporter une contribution supplémentaires aux analyses de quelques recommandations du Nouveau Modèle de Développement. Propos en marge de ce Budget Economique Exploratoire Au terme de cette introduction, nous souhaiterions émettre quelques propos relatifs aux implications à l’échelle internationale du concept de souveraineté économique. Il est plus qu’utile, nous semble-t-il, qu’à ce niveau, un nouveau débat soit ouvert avec les institutions issues des accords de Bretton Woods sur une réévaluation de leur perception et analyses des problématiques de croissance économique des pays en voie développement, en intégrant dans cette réévaluation les enseignements de nos expériences communes à la lumière des transformations profondes qu’a connues le monde et qui ont affecté, au cours de près d’un siècle, les modes de production, d’échange, de consommation dans le monde ainsi que les besoins et les aspirations de l’humanité. Tout organisme national ou international est appelé à se remettre en cause, pour s’adapter aux changements de son environnement, sous peine de décalage de sa pensé avec les réalités. Avec une réflexion prospective sur le concept de souveraineté économique et ses implications, il se trouvera, surement, parmi ces institutions, des «âmes habituées», comme l’aurait dit Alain, pour réveiller aujourd’hui les fantômes de l’endettement des années 80 du dernier siècle et déterrer la hache de l’Ajustement Structurel. L’endettement des Etats est le lot aujourd’hui de tous les pays. Le nôtre reste, selon nous, à des niveaux encore gérables. Des solutions sont possibles pour en réduire le poids sur notre potentiel de croissance ou tout au moins d’en innover, dans ce sens, le mode de gestion. Nous souhaiterions qu’un débat soit ouvert sur cette question, à notre avis, plus que jamais d’actualité. Télécharger le document
مذكرة حول الحسابات الجهوية لسنة 2019
L’économie nationale a, comme on le sait, enregistré, en cette année 2019, un produit intérieur brut (PIB) en volume de 1137,3 milliards de DH avec une croissance économique de 2,6 % par rapport à l’année 2018. Aux prix courants, le PIB a marqué une valeur de 1152,8 milliards de DH avec une augmentation de 4%. Cette note présente, par région, le PIB en volume et en valeur ainsi que les dépenses de consommation finales des ménages. Les comptes régionaux de l’année 2019 Croissance économique régionale En volume, Les comptes régionaux de 2019 font ressortir des disparités des taux de croissance du PIB entre les régions. Sept régions ont enregistré des taux de croissance supérieurs à la moyenne nationale (2,6%). Il s’agit des régions de Guelmim-Oued Noun (7,1%), de Laâyoune-Saguia al Hamra (7%), Drâa-Tafilalet (5,8%), de Béni Mellal-Khénifra (5,6%), de l’Oriental (5,5%), de Dakhla-Oued ed Dahab (4%) et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (3,8%). La région de Marrakech-Safi a marqué un taux de croissance, proche de la moyenne nationale, de 2,8%. Les quatre régions restantes ont présenté des taux de croissance inférieurs à la moyenne nationale ; allant de 2,3% dans la région de Souss-Massa à 0,6% dans la région de Rabat-Salé-Kénitra. Par ailleurs, 22,6% de la croissance nationale est à mettre à l’actif de la région de Casablanca-Settat dont la contributionà la croissance du PIBa été de 0,6 point. Les deux régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Béni Mellal-Khénifra ont participé successivement de 15,6% et 12,3% à la croissance du PIB en volume, soit 0,4 point et 0,3 point. Les neuf régions restantes ont contribué pour 50% de la croissance enregistrée en 2019 soit 1,3 point. Télécharger la note intégrale
الرقم الاستدلالي للأثمان عند الاستهلاك لشهر يونيو 2021
Baisse de 0,7% de l’indice des prix à la consommation, résultant de la baisse de 1,9% de l’indice des produits alimentaires et de la hausse de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires. L’indicateur d’inflation sous-jacente en hausse de 0,1% sur un mois et de 1,3% sur une année. L’indice des prix à la consommation (IPC) du mois de Juin 2021 L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de juin 2021, une baisse de 0,7% par rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la baisse de 1,9% de l’indice des produits alimentaires et de la hausse de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires. Les baisses des produits alimentaires observées entre mai et juin 2021 concernent principalement les «Poissons et fruits de mer» et les «Fruits» avec 6,9%, les «légumes» avec 6,0%, le «Lait, fromage et œufs» avec 1,1% et les «Viandes» avec 0,7%. En revanche, les prix ont augmenté de 0,9% pour les «Huiles et graisses» et de 0,3% pour le «Café, thé et cacao». Pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement les prix des «carburants» avec 1,2%. Les baisses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Al-hoceima avec 2,3%, à Safi avec 1,9%, à Beni-Mellal avec 1,5%, à Errachidia avec 1,2%, à Fès avec 1,1%, à Oujda et Tétouan avec 1,0%, à Marrakech avec 0,9% et à Casablanca, Laâyoune, Dakhla et Settat avec 0,7%. Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 1,5% au cours du mois de juin 2021 conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 0,9% et de celui des produits non alimentaires de 2,0%. Pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une baisse de 0,3% pour la «communication» à une hausse de 7,1% pour le «Transport». Dans ces conditions, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de juin 2021 une hausse de 0,1% par rapport au mois de mai 2021 et de 1,3% par rapport au mois de juin 2020. Télécharger
Le contexte international aurait été marqué, au cours du deuxième trimestre 2021, par la poursuite du redressement de la croissance et du commerce mondiaux. Au niveau national, l’activité se serait consolidée de 12,6%, au deuxième trimestre 2021, au lieu de +1% un trimestre plus tôt, portée par un rebond de 11,7% de la valeur ajoutée hors agriculture et un accroissement de 19,3% de celle de l’agriculture. [Publication] : Point de conjoncture N°40, Juillûet 2021 Compte tenu d’une hausse de 19,1% de la valeur ajoutée agricole et d’un accroissement de 5,4 % des secteurs hors agriculture, l’activité économique progresserait de 7,2 % au troisième trimestre 2021, au lieu d’une contraction de -6,7% au même trimestre de l’année précédente. Télécharger le document intégral
نتائج بحث الظرفية لدى الأسر، الفصل الثاني من سنة 2021
Les résultats de l’enquête permanente de conjoncture auprès des ménages, menée par le HCP, montrent, globalement, que la confiance des ménages s’est dégradée au deuxième trimestre de 2021.
L'indice de confiance des ménages (ICM) s’est ainsi établi à 63,0 points, au lieu de 68,3 points enregistrés le trimestre précédent et 65,6 points une année auparavant.
يتضح من نتائج البحث الدائم حول الظرفية لدى الأسر، المنجز من طرف المندوبية السامية للتخطيط، أن مستوى ثقة الأسر عرف تراجعا خلال الفصل الثاني من سنة 2021
وهكذا انتقل مؤشر ثقة الأسر إلى .63,0نقطة عوض 68,3. نقطة المسجلة خلال الفصل السابق و 65,6 نقطة المسجلة خلال الفصل الثاني من السنة الماضية.
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موجــز الظرفيـــة الاقتصادية خلال الفصل الثاني وتوقعات الفصل الثالث من 2021
L’économie nationale se serait consolidée de 12,6% au deuxième trimestre 2021, au lieu de +1%un trimestre plus tôt, portée par un rebond de 11,7% de la valeur ajoutée hors agriculture et un accroissement de 19,3% de celle de l’agriculture. Compte tenu d’une hausse de 19,1% de la valeur ajoutée agricole et d’un accroissement de 5,4% des secteurs hors agriculture, l’activité économique progresserait de 7,2% au troisième trimestre 2021, au lieu d’une contraction de -6,7% au même trimestre de l’année précédente.
من المتوقع أن يشهد الاقتصاد الوطني نموا يقدر ب 12,6٪، خلال الفصل الثاني من 2021، عوض 1+٪ قي الفصل السابق، مدعما بتحسن القيمة المضافة الفلاحية ب 19,3٪ وانتعاش الأنشطة غير الفلاحية بنسبة تقدر ب 11,7٪، حسب التغير السنوي. ومن المرجح أن تشهد القيمة المضافة غير الفلاحية نموا يناهز 5,4٪، خلال الفصل الثالث من 2120، فيما ستواصل الأنشطة الفلاحية تحسنها بوتيرة تناهز 19,1٪. وعلى العموم، ينتظر أن يتطور الاقتصاد الوطني بنسبة 7,2٪، عوض 6,7-٪ خلال الفصل الثالث من
2020.
2020.
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الرقم الاستدلالي للتجارة الخارجية (أساس 100 : 2012). الفصل الأول 2021
L’indice des valeurs unitaires à l’importation a enregistré une hausse de 0,7% au cours du premier trimestre 2021 par rapport au même trimestre de 2020. Cette évolution résulte principalement de l’augmentation des valeurs unitaires de l’« alimentation, boissons et tabacs » de 7,2%, des « demi-produits » de 3,0%, des « produits bruts d’origine minérale » de 24,0% et des « produits bruts d’origine animale et végétale » de 6,3%. Les indices des valeurs moyennes de l’ « énergie et lubrifiants », des « produits finis d’équipement industriel » et des « produits finis d’équipement agricole » ont, quant à eux, diminué respectivement de 9,0%, 0,9% et 3,6% atténuant ainsi la hausse de l’indice global des importations.
L’indice des valeurs unitaires à l’exportation a, de son côté, connu une hausse de 2,0 % au cours du premier trimestre 2021 par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente. Cette variation s’explique essentiellement par l’augmentation des valeurs unitaires des « demi-produits » de 13,6%, des « produits bruts d’origine animale et végétale » de 10,9%, des « produits bruts d’origine minérale » de 3,2% et des « produits finis d’équipement agricole » de 13,9%. En revanche, cet indice a reculé dans les « produits finis d’équipement industriel » de 5,1% et l’ «énergie et lubrifiants » de 20,9%.
L’indice des valeurs unitaires à l’exportation a, de son côté, connu une hausse de 2,0 % au cours du premier trimestre 2021 par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente. Cette variation s’explique essentiellement par l’augmentation des valeurs unitaires des « demi-produits » de 13,6%, des « produits bruts d’origine animale et végétale » de 10,9%, des « produits bruts d’origine minérale » de 3,2% et des « produits finis d’équipement agricole » de 13,9%. En revanche, cet indice a reculé dans les « produits finis d’équipement industriel » de 5,1% et l’ «énergie et lubrifiants » de 20,9%.
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سجل الرقم الاستدلالي للقيم المتوسطة للواردات ارتفاعا ب 0,7% خلال الفصل الأول من سنة 2021 مقارنة مع نفس الفصل لسنة.2020 ويعود هذا التطور أساسا إلى ارتفاع القيم المتوسطة في مجموعات الاستعمال ل "المواد الغذائية والمشروبات والتبغ" ب 7,2% وفي" أنصاف المنتجات" ب 3,0% وفي "المواد الخام من أصل معدني" ب 24,0% وفي "المواد الخام من أصل حيواني ونباتي" ب .6,3% أما الأرقام الاستدلالية للقيم المتوسطة ل "الطاقة وزيوت التشحيم" و"مواد التجهيز الصناعية" و "مواد التجهيز الفلاحية" فقد سجلت انخفاضا على التوالي ب 9,0% و 0,9% و3,6% مساهمة بذلك في التخفيف من حدة ارتفاع الرقم الاستدلالي للقيم المتوسطة للواردات.
فيما يخص الرقم الاستدلالي للقيم المتوسطة للصادرات، فقد سجل من جهته ارتفاعا ب 2,0% خلال الفصل الأول من سنة 2021 مقارنة مع نفس الفصل للسنة السابقة. وقد نتج هذا بالخصوص عن ارتفاع القيم المتوسطة في " أنصاف المنتجات" ب 13,6% وفي "المواد الخام من أصل حيواني ونباتي" ب 10,9% وفي "المواد الخام من أصل معدني" ب 3,2% وفي "مواد التجهيز الفلاحية" ب .13,9% وعلى العكس من ذلك، سجل هذا الرقم الاستدلالي انخفاضا في"مواد التجهيز الصناعية" ب 5,1%وفي"الطاقة وزيوت التشحيم" ب .20,9%
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Télécharger la série des indices du commerce extérieur de 2013 à 2019 :
Série trimestrielle 2013 - 2019
Série trimestrielle 2013 - 2019
Les métadonnées sur l'ICE
Métadonnées sur ICE (Base 100 : 2012)
الوضعية الاقتصادية خلال الفصل الأول من سنة 2021
L’arrêté des comptes nationaux fait ressortir une croissance de l’économie nationale à 1% au premier trimestre 2021, au lieu de 0,9% durant le même trimestre de l’année précédente. Cette évolution est le résultat d’une forte hausse de l’activité agricole de 20,5% et d’une contraction de 1,4% des activités non agricoles.
La croissance a été tirée par la demande intérieure dans le contexte d’une inflation maitrisée et d’une amélioration du besoin de financement de l’économie nationale.
Une croissance économique soutenue par l’activité agricole
Après une baisse de 4,3% durant le premier trimestre de l’année 2020, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a augmenté de 18,7% durant la même période en 2021. Cette évolution s’explique par la hausse de l’activité de l’agriculture de 20,5% au lieu d’une baisse de 5,9% une année auparavant et de celle de la pêche de 1% au lieu de 11,6%.
أظهرت نتائج الحسابات الوطنية أن النمو الاقتصادي الوطني بلغ 1% خلال الفصل الاول من سنة 2021 عوض 0,9% خلال نفس الفترة من سنة 2020. ويعزى هذا النمو إلى الارتفاع القوي للنشاط الفلاحي بنسبة 20,5% وانكماش الأنشطة غير الفلاحية بنسبة 1,4%.
وشكـل الطلب الداخلي قاطرة للنمو الاقتصادي في سياق التحكم في التضخم وتحسن في الحاجة لتمويل الاقتصاد الوطني.
نمو اقتصادي مدعم بالنشاط الفلاحي
ارتفعت القيمة المضافة للقطاع الاولي بالحجم، مصححة من التغيرات الموسمية، بنسبة 18,7% في الفصل الاول من سنة 2021 بعد انخفاض قدره 4,3% خلال نفس الفصل من السنة الماضية. ويعزى هذا، إلى ارتفاع القيمة المضافة لأنشطة القطاع الفلاحي بنسبة 20,5% عوض انخفاض نسبته 5,9% سنة من قبل، وأنشطة الصيد البحري بنسبة 1,0% عوض 11,6%.
وشكـل الطلب الداخلي قاطرة للنمو الاقتصادي في سياق التحكم في التضخم وتحسن في الحاجة لتمويل الاقتصاد الوطني.
نمو اقتصادي مدعم بالنشاط الفلاحي
ارتفعت القيمة المضافة للقطاع الاولي بالحجم، مصححة من التغيرات الموسمية، بنسبة 18,7% في الفصل الاول من سنة 2021 بعد انخفاض قدره 4,3% خلال نفس الفصل من السنة الماضية. ويعزى هذا، إلى ارتفاع القيمة المضافة لأنشطة القطاع الفلاحي بنسبة 20,5% عوض انخفاض نسبته 5,9% سنة من قبل، وأنشطة الصيد البحري بنسبة 1,0% عوض 11,6%.
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الرقم الاستدلالي للأثمان عند الإنتاج الصناعي والطاقي والمعدني لشهر ماي 2021، أساس 100 : 2018
L’indice des prix à la production du secteur des « Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a enregistré une hausse de 0,4% au cours du mois de mai 2021 par rapport au mois d’avril 2021. Cette hausse est la résultante de : L’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière du mois de Mai 2021 (BASE 100 : 2018) - la hausse de 1,6% des prix des «Industries alimentaires», de 0,8% de la «Métallurgie», de 0,3% de l’«Industrie chimique» et la «Fabrication d’équipements électriques» et de 0,1% dans le «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège»; - la baisse de 0,3% des prix de l’ «Industrie d’habillement». Par ailleurs, les indices des prix à la production des secteurs des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation au cours du mois de mai 2021. Télécharger en FR et en Ar
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