Ce tableau présente l’évolution, entre 1985 et 2007, des taux de pauvreté et de vulnérabilité et de l’indice d’inégalité (Gini) selon la région.
Taux de pauvreté en (%) | Taux de vulnérabilité en (%) | Indice de Gini | |
---|---|---|---|
ENCDM 1984/85 | |||
Régions sahariennes | 29,4 | 14,0 | 0,43 |
Souss - Massa - Draâ | 32,3 | 27,2 | 0,41 |
Gharb - Chrarda - Beni Hssen | 21,6 | 30,2 | 0,37 |
Chaouia - Ouardigha | 22,3 | 27,3 | 0,36 |
Marrakech - Tensift - Al Haouz | 24,9 | 27,5 | 0,37 |
Oriental | 21,8 | 22,7 | 0,39 |
Grand Casablanca | 8,8 | 17,3 | 0,40 |
Rabat - Salé - Zemmour -Zaër | 14,4 | 17,5 | 0,43 |
Doukala - Abda | 17,6 | 29,6 | 0,35 |
Tadla - Azilal | 20,7 | 26,1 | 0,32 |
Meknès - Tafilalet | 25,3 | 21,9 | 0,38 |
Fès - Boulmane | 20,3 | 23,6 | 0,42 |
Taza - Al Houceima - Taounate | 19,5 | 23,7 | 0,32 |
Tanger - Tetouane | 22,3 | 25,4 | 0,38 |
ENNVM 1990/91 | |||
Régions sahariennes | 9,4 | 12,8 | 0,39 |
Souss - Massa - Draâ | 20,7 | 27,1 | 0,42 |
Gharb - Chrarda - Beni Hssen | 14,6 | 25,8 | 0,40 |
Chaouia - Ouardigha | 15,5 | 20,1 | 0,39 |
Marrakech - Tensift - Al Haouz | 14,4 | 30,0 | 0,35 |
Oriental | 16,5 | 22,2 | 0,36 |
Grand Casablanca | 0,0 | 6,5 | 0,37 |
Rabat - Salé - Zemmour -Zaër | 0,0 | 7,6 | 0,35 |
Doukala - Abda | 15,2 | 17,8 | 0,39 |
Tadla - Azilal | 11,4 | 26,9 | 0,34 |
Meknès - Tafilalet | 17,3 | 25,8 | 0,36 |
Fès - Boulmane | 14,2 | 23,2 | 0,42 |
Taza - Al Houceima - Taounate | 20,5 | 29,1 | 0,36 |
Tanger - Tetouane | 12,2 | 26,2 | 0,39 |
ENNVM 1998/99 | |||
---|---|---|---|
Régions sahariennes | 9,1 | 11,1 | 0,41 |
Souss - Massa - Draâ | 13,5 | 22,4 | 0,38 |
Gharb - Chrarda - Beni Hssen | 25,6 | 26,5 | 0,41 |
Chaouia - Ouardigha | 8,0 | 26,9 | 0,33 |
Marrakech - Tensift - Al Haouz | 23,2 | 27,0 | 0,41 |
Oriental | 15,1 | 23,7 | 0,34 |
Grand Casablanca | 2,7 | 15,0 | 0,38 |
Rabat - Salé - Zemmour -Zaër | 9,4 | 17,7 | 0,39 |
Doukala - Abda | 15,0 | 28,9 | 0,34 |
Tadla - Azilal | 17,0 | 30,0 | 0,37 |
Meknès - Tafilalet | 23,7 | 30,1 | 0,40 |
Fès - Boulmane | 26,6 | 23,1 | 0,40 |
Taza - Al Houceima - Taounate | 25,5 | 27,2 | 0,40 |
Tanger - Tetouane | 17,1 | 23,9 | 0,35 |
ENCDM 2000/01 | |||
---|---|---|---|
Régions sahariennes | 9,0 | 16,3 | 0,39 |
Souss - Massa - Draâ | 20,6 | 23 | 0,42 |
Gharb - Chrarda - Beni Hssen | 24,8 | 26,2 | 0,37 |
Chaouia - Ouardigha | 14,8 | 24,5 | 0,34 |
Marrakech - Tensift - Al Haouz | 20,1 | 29,4 | 0,35 |
Oriental | 18,2 | 27,4 | 0,37 |
Grand Casablanca | 2,2 | 10,7 | 0,42 |
Rabat - Salé - Zemmour -Zaër | 8,1 | 16,0 | 0,39 |
Doukala - Abda | 16,8 | 27,7 | 0,37 |
Tadla - Azilal | 11,4 | 26,9 | 0,36 |
Meknès - Tafilalet | 25,7 | 24,9 | 0,41 |
Fès - Boulmane | 15,0 | 24,5 | 0,37 |
Taza - Al Houceima - Taounate | 14,6 | 25,2 | 0,36 |
Tanger - Tetouane | 12,8 | 20,2 | 0,37 |
ENNVM 2006/07 | |||
---|---|---|---|
Régions sahariennes | 4.9 | 19.6 | 0,35 |
Souss - Massa - Draâ | 12.1 | 20.1 | 0,40 |
Gharb - Chrarda - Beni Hssen | 18.5 | 20.1 | 0,38 |
Chaouia - Ouardigha | 0.9 | 20.9 | 0,31 |
Marrakech - Tensift - Al Haouz | 12.5 | 18.6 | 0,42 |
Oriental | 8.6 | 14.5 | 0,38 |
Grand Casablanca | 3.3 | 8.1 | 0,37 |
Rabat - Salé - Zemmour -Zaër | 6.1 | 11.3 | 0,46 |
Doukala - Abda | 17.5 | 22.9 | 0,40 |
Tadla - Azilal | 9.4 | 19.5 | 0,34 |
Meknès - Tafilalet | 12.6 | 22.6 | 0,39 |
Fès - Boulmane | 5.2 | 17.5 | 0,40 |
Taza - Al Houceima - Taounate | 7.3 | 22.7 | 0,33 |
Tanger - Tetouane | 5.6 | 15.9 | 0,47 |
Les transformations rapides, que connaît le Maroc dans le domaine économique, social et culturel ont des impacts spatiaux et conduisent à un changement des rapports entre la population et son territoire. Elles sont à l’origine de la complexité accrue des formes d’organisation socio-économique et socio-spatiale. La pression démographique, la diversification des besoins de la population, affectent les systèmes et les modes de production et de consommation de l’espace.
Les rapports traditionnels que les ruraux ont longtemps entretenu avec la terre ont subi de profondes modifications à cause de la sécheresse, le morcellement des terrains, la mainmise des urbains sur les terres agricoles, l’augmentation du nombre des ruraux sans terre, l’irrigation, la mécanisation, etc. De ce fait, un nombre important de la population des zones dites « bour » est candidat au départ.
L’armature urbaine devient de plus en plus dense, le taux d’urbanisation ne cesse d’augmenter, le tissu urbain de se dilater et de se diversifier. La société urbaine est devenue complexe et l’économie urbaine se trouve incapable, à elle seule, d’assurer l’emploi et les ressources pour toute la population. Ainsi, plusieurs problèmes émergent se rapportant à la maîtrise de l’espace urbain, à sa gestion et à son équipement.
En raison de ce dysfonctionnement des espaces, les formes de mobilités spatiales se diversifient et s’accentuent. Quoique l’exode rural demeure un flux migratoire important, on constate l’amplification des migrations interurbaines aussi bien ascendantes que descendantes. Ces déplacements, tout particulièrement la mobilité interurbaine, sont significatifs pour le passage à une transition de la mobilité spatiale.
Pour comprendre ces changements économiques, culturels et socio-spatiaux, le Centre d’Etudes et de Recherches Démographiques relevant du Ministère de la Prévision Economique et du Plan a réalisé une étude sur la dynamique des villes et le développement rural.
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Chapitre 1: Transition démographique - Transition urbaine (392.8 Ko)
Chapitre 2: Dynamique urbaine au Maroc et bassins migratoires des principales villes (1.2 Mo)
Chapitre 3:Villes moyennes:pôles de développement et de décongestionnement des grandes villes (321.78 Ko)
Chapitre 4:La gestion de l'espace urbain au Maroc entre les logiques administratives et les logiques des populations (193.77 Ko)
Chapitre 6: La ville et ses équipements collectifs (1.84 Mo)
Chapitre 7: Evolution du secteur agricole et perspectives de développement rural (206.06 Ko)
Extrait de la publication "Plan de développement économique et social 2000-2004", ce document traite de la région de Doukala-Abda à travers sa situation économique et sociale, sa stratégie de développement et son plan d'action durant les années 2000-2004.
La région Doukkala–Abda s’étend sur une superficie d'environ 13.285Km² ce qui représente 1,87% de la superficie totale du Royaume. La densité de la population y est voisine de 150,5 habitants au km² en 1997, soit plus de quatre fois celle enregistrée au niveau national.
Composée de deux provinces: Safi et El Jadida, son encadrement territorial est assuré par une armature administrative constituée d'une communauté urbaine (ville de Safi), douze communes urbaines et de soixante- dix-sept communes rurales regroupées au sein de neuf cercles.
La population de la région Doukkala-Abda a atteint le chiffre de 1.883.000 habitants selon les estimations de 1998, contre 900.000 habitants en 1960. Cet accroissement résulte d'une natalité encore élevée, quoiqu'en diminution, et d'une mortalité légèrement en baisse.
La structure par âge de cette population se caractérise par l'importance de la proportion des jeunes ayant moins de 15 ans, qui constitue 38,9% de la population totale, en 1994 (42,9% en 1982) la catégorie des personnes âgées entre 15 et 59 ans représente 53,1% (50,2% en 1982 ) et pour ce qui est des personnes âgées de 60 ans et plus, elles ne représentent que 8% en 1994 (6,9% en 1982) de l'ensemble de la population.
La région est à prédominance rurale, son taux d'urbanisation n’a pas dépassé 36,3% en 1998. Cette urbanisation, reste marquée par l'importance relative du taux revenant à la province de Safi (48,1%) par comparaison avec la province d’El Jadida (26,4%).
En ce qui concerne l'alphabétisation et le développement des ressources humaines, ils ont été considérablement améliorés durant la dernière décennie grâce aux efforts appréciables entrepris par les pouvoirs publics dans le domaine de l'éducation et de la formation. En effet, le taux d'analphabétisme de la population a chuté de 74,3% en 1982 à 64,4 % en 1994.
S'agissant des perspectives démographiques, des projections jusqu'à l'horizon de l'année 2015 montrent que la population de la région s'accroîtra de près d'un million d'habitants entre 1982 et 2015. Entre-temps, la région continue à connaître une urbanisation marquée. De près du cinquième seulement en 1960, la population urbaine représentera 44,2% de la population totale en l'an 2015.
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Ce rapport, qui est le premier d’une série de publications sur le recensement de 2004, présente, dans une première partie, les résultats de cette opération au niveau national et par milieu de résidence, tout en procédant à des comparaisons avec ceux du recensement de 1994, faisant ainsi ressortir les tendances d’évolution sur le plan démographique, économique et social.
Dans une deuxième partie, une annexe statistique présente, par thème, l’ensemble des tableaux permettant une analyse plus fine des résultats.
Les principaux objectifs du recensement de 2004, sont comme suit :
· la détermination de la population légale de toutes les unités administratives du Royaume ;
· la connaissance des caractéristiques démographiques et socio-économiques de la population, et ses conditions d’habitat ;
· et la constitution des données nécessaires pour l’élaboration de l’échantillon-maître qui servira de base de sondage pour les enquêtes statistiques post-censitaires.
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Après ceux de 1960, 1971, 1982 et 1994, le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2004 est le cinquième recensement réalisé au Maroc, depuis son accession à l’indépendance. Ce recensement dotera les décideurs et les acteurs, dans les différents domaines, de données démographiques, économiques et sociales sur la population, non seulement au niveau des différentes subdivisions administratives du Royaume (la région, la préfecture, la province, le cercle et la commune), mais aussi à des niveaux géographiques encore plus fins comme le quartier ou le district de recensement.
Les principaux objectifs du recensement de 2004, sont comme suit :
· la détermination de la population légale de toutes les unités administratives du Royaume ;
· la connaissance des caractéristiques démographiques et socio-économiques de la population, et ses conditions d’habitat ;
· et la constitution des données nécessaires pour l’élaboration de l’échantillon-maître qui servira de base de sondage pour les enquêtes statistiques post-censitaires.
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L’IPC du mois de décembre 2009 a connu une baisse de 0,5% par rapport au mois précédent ; au terme de l’année 2009, l’IPC annuel moyen aura progressé de 1,0% et l’indicateur d’inflation sous-jacente de 1,6%.
L’indice des prix à la consommation a enregistré, au cours du mois de décembre 2009, une baisse de 0,5% par rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la baisse de l’indice des produits alimentaires de 1,0% et de l’indice des produits non alimentaires de 0,1%.
Pour les produits alimentaires, les baisses observées entre novembre et décembre 2009, concernent notamment les fruits frais avec 6,5%, les viandes avec 1,7%, les huiles et graisses avec 1,2% et les légumes frais avec 1,0%. En revanche, les prix des poissons frais ont augmenté de 2,6%.
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L'Indice des prix à la consommation (IPC) du mois de Novembre 2024
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Plateforme interactive du RGPH 2024
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Cartographie des Etablissements Economiques (CEE 2023/2024), principaux résultats par commune, RGPH 2024
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Indicateurs démographiques et socioéconomiques du Royaume du Maroc selon les résultats du RGPH 2024
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