La pauvreté est un phénomène multidimensionnel, c'est aussi un phénomène qui entrave le processus de développement; le paradigme de pauvreté qui a été quelque peu délaissé au cours des dernières décennies revient en force et s'affirme de plus en plus, par son ampleur, comme problème prioritaire.
Aujourd'hui, en dépit des progrès réalisés en matière de croissance économique, de santé et de lutte contre les obstacles qui entravent la participation du sexe féminin à la vie économique, près de 20% de la population mondiale souffre encore de la marginalisation et de l'exclusion, comme on voit apparaître un peu partout dans le monde, de plus en plus de poches de pauvreté.
Au Maroc, suite au P.A.S., une bonne partie de la population est demeurée dans une situation de marginalisation sociale qui se manifeste par un accès restreint aux services sociaux et à l'infrastructure de base, du fait que le processus de redressement n'a pas profité à toutes les couches sociales. Dans ce cadre le Maroc a initié en 1986 un programme des priorités sociales destinées aux 13 provinces cibles (BAJ 1).
Pour approfondir la connaissance en la matière, le CERED s'est proposé de mener cette recherche dont le but est d'élaborer un cadre empirique ermettant d'identifier les poches de la pauvreté et les caractéristiques des ménages à haut risque à partir des données des Enquêtes nationales sur la famille (ENF, 1995) et sur les niveaux de vie des ménages (ENNVM, 1990/91).
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Chapitre 1:Approche et incidence spatiale de la pauvreté (357.11 Ko)
Chapitre2: Vulnérabilité et comportement démographique (1.85 Mo)
Chapitre 3:Populations vulnéables emploi et migration (1.28 Mo)
Chapitre 4:Populations vulnérables caractéristiques et implications (254.21 Ko)
L’approche retenue de la pauvreté, de la vulnérabilité et de l’inégalité se fonde sur les normes internationales en termes de concept, de méthode et de mesure. Elle s’appuie sur les données du recensement général de la population et de l’habitat de 2004 (RGPH) et de l’enquête sur la consommation et les dépenses des ménages de 2000/01 (ENCDM). La méthode de calcul des indicateurs de la pauvreté est exposée ci-après.
En raison des fluctuations qui affectent les revenus et les sous déclarations auxquelles sont sujettes les enquêtes qui les concernent, il est internationalement admis que les dépenses de consommation constituent, de par leur fiabilité et leur stabilité dans le temps, l’agrégat le plus approprié pour fournir les indicateurs de la pauvreté. Ceci est, bien entendu, vrai, pour autant que les enquêtes auprès des ménages recueillent des données détaillées sur leur consommation de biens et services.
Le choix de la consommation comme indicateur de niveau de vie se justifie, par ailleurs, par la fidélité des dépenses de consommation à traduire le niveau de vie réel des ménages et l’aptitude de ces dépenses à mieux indiquer les niveaux de couverture des besoins fondamentaux des ménages, sous l’angle retenu dans la définition de la pauvreté et des éléments nécessaires pour sa mesure.
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Profil démographique Province Safi RGPH2004 (82.26 Ko)
Profil démographique Province El Jadida RGPH2004 (82.28 Ko)
Le Haut-commissariat au Plan (HCP) produit les comptes régionaux conformément aux normes internationales de comptabilité nationale. Les comptes pour les exercices 2004, 2007 et 2009 ont déjà été publiés. La compilation de ces comptes est désormais annuelle.
L’approche retenue dans le calcul du PIB régional (PIBR) est celle de la production. Les méthodes utilisées (descendantes, ascendantes ou mixtes) sont dictées par la nature et la disponibilité des données. A ce sujet, de nombreuses sources d’information statistique émanant aussi bien du HCP que des autres départements ministériels et autres fournisseurs de données ont été utilisées.
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Au cours de ces dernières années, le secteur des Institutions Sans But Lucratif (ISBL), appelé communément société civile ou monde associatif, a connu un développement important, coïncidant avec les mutations économiques et sociales profondes que connait le Maroc.
Par sa proximité de la population et son souci des besoins et intérêts des citoyens dans divers domaines (économique, éducatif, social, culturel, infrastructure, religieux, etc.), le monde associatif est devenu une composante incontournable de la vie économique et sociale du pays.
Les synergies qu’il développe avec les pouvoirs publics et le secteur privé par le biais de conventions de partenariat ont renforcé davantage son rôle et contribué à son développement. Dans ce sens, l’Initiative Nationale de Développement Humain (INDH) constitue un exemple de cadre où se développe ce genre de partenariats.
Or, malgré son importance économique et sociale croissante, reconnue à la fois par les citoyens et par les opérateurs publics et privés, le secteur des ISBL demeure quasi invisible dans les statistiques officielles et les données complètes sur son importance et ses caractéristiques sont inexistantes.
Pour pallier ce manque d’information, le Haut-commissariat au Plan (HCP) a réalisé en 2009, une enquête nationale auprès des ISBL dont l’objectif principal est d’appréhender les caractéristiques de ces institutions, d’en évaluer la contribution économique et sociale et d'identifier les obstacles qui entravent leur développement. La disponibilité de données détaillées sur ce secteur permettra, par ailleurs, d'élaborer un compte satellite du secteur des ISBL.
Pour la réalisation de l'enquête, les concepts et définitions adoptés sont conformes aux standards internationaux en la matière, à savoir le Système de Comptabilité Nationale (SCN 93) et le manuel des institutions sans but lucratif développé par l’Université de John Hopkins et parrainé par l’ONU.
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Enquête nationale auprès des Institutions Sans But Lucratif (ISBL) (Exercice 2007) : Principaux résultats (109.5 Ko)
La dénomination «secteur informel» est utilisée pour désigner cette partie de l’économie des pays en développement qui concentre un nombre plus ou moins important d’emplois pour la plupart dans des activités indépendantes ou de très petites unités de production. Celles-ci partagent un certain nombre de caractéristiques en commun: faible capital, peu de main-d’œuvre qualifiée, accès limité aux marchés organisés et à la technologie; revenus faibles et irréguliers, conditions de travail généralement médiocres; échappent aux réglementations publiques et sont, presque toujours, en marge des systèmes officiels de protection sociale et de protection des travailleurs (BIT, 1991).
Traduire ce concept en termes opérationnels et mesurer l’étendue du secteur informel pose un problème de méthodologie en raison de sa complexité et de son hétérogénéité.
Par ailleurs, il y a lieu de signaler que le secteur informel est considéré comme l’une des composantes d’un ensemble d’activités économiques appelées généralement l’ "économie non observée". Ses deux autres composantes sont, d’une part, les activités illicites ou illégales et, d’autre part, l’ "économie souterraine" qui correspond généralement à la partie de l’activité non déclarée par les différentes unités économiques et ce, pour différentes raisons. Ces deux dernières composantes peuvent toucher aussi bien les secteurs informels que formel.
Consciente des enjeux liés au secteur informel, la Direction de la Statistique relevant du Haut Commissariat au Plan, a mis en place un dispositif d’enquêtes statistiques au niveau national permettant une étude approfondie de ce secteur. Ceci a été concrétisé par la réalisation, pour la première fois en 1999, d'une enquête nationale sur le secteur informel suivant l’approche "mixte", basée sur un système d’enquêtes, qui combine les ménages et les producteurs informels (enquêtes 1-2-3).
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Enquête nationale sur le secteur informel 2007: Principaux résultats (3.33 Mo)
L’objectif de cette publication est de mettre à la disposition des différents utilisateurs une base d’informations permettant, notamment, de faciliter la prise de décision et de fournir les éléments requis pour une éventuelle évaluation de l’impact des politiques publiques sur la qualité de vie de la population.
Outre celles produites par le Haut Commissariat au Plan (HCP), cette publication fournit également des données émanant d’autres départements dont notamment ceux de la Santé, de l’Education, de la Formation Professionnelle, de la Jeunesse et des Sports et du Centre Cinématographique Marocain.
Concernant la mesure de la mortalité infantile et maternelle, des données actualisées sont disponibles à partir de la deuxième enquête nationale démographique réalisée par le HCP au cours de 2009-2010. Le Ministère de la Santé fournit également des informations sur la fécondité, le personnel médical et paramédical, l’infrastructure hospitalière, etc.
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